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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  mercredi 5 octobre 2016

Compte-rendu de CDEN : l’Unsa Education réclame un nouveau CDEN à l’automne

 

Jeudi 29 septembre, se tenait en préfecture, le CDEN de rentrée. Trop tôt selon nous… Nous avons réclamé un nouveau CDEN d’automne… Ce à quoi le DASEN est favorable ! Dont acte. Nous avons interpelé le Préfet sur trois autres problématiques :

  • L’implication des communes dans la refondation de l’Ecole
  • Les conditions de sécurité dans les écoles et les établissements
  • La carte scolaire 

LISEZ NOTRE DECALARATION LIMINAIRE

Réponses du DASEN :

En l’absence de Monsieur le Préfet (qui avait prié le directeur académique de l’en excuser), nous attendions qu’un membre de son cabinet le représente. Personne ! Les élus en CDEN de l’Unsa Education ont exprimé le profond mécontentement et notre demande d’un nouveau CDEN était pour le coup, d’autant plus justifiée.

Sur la date du CDEN, le DASEN nous informe que c’est pour répondre aux exigences du calendrier qu’il fixe la date chaque année un peu plus tôt.

Cela n'est pas satisfaisant pour l’UNSA Éducation et nous expliquons qu’à cette période de l’année, nous n’avons pas encore de remontées fiables des chiffres depuis les établissements. En clair, on nous demande d’analyser les conditions d’une rentrée sans nous fournir les moyens statistiques de le faire.

Le directeur académique nous répond qu’il est un de ceux qui ont retardé le plus possible la date mais "nous sommes dans un calendrier académique", nous dit-il. Il nous fait part de son intention de réunir 2 fois le CDEN l’an prochain. Un, plus tôt après la rentrée et un autre à l’automne pour faire un bilan plus précis.

L’UNSA Éducation prend le directeur académique au mot en lui proposant de le faire dès cette année.

Ce à quoi il consent, après réflexion. Devant l’insistance de notre fédération, il nous annonce qu'il en fera la proposition au Préfet. Il nous assure que nous aurons tous les documents préparatoires nécessaires pour discuter sur des bases solides.

Nous avons ensuite débattu des résultats des élèves aux différents examens dans le département, ce point étant à l’ordre du jour. Nous disposions pour le coup, des chiffres officiels. En résumé, le Gard rattrape son retard, et s’inscrit dans les moyennes académique et nationale.

Nous n'avons pas voté le montant proposé par le préfet pour l'IRL (Indemnité Représentative de Logement) versée aux instituteurs et pour cause... Son montant pour 2015, a de nouveau est reconduit à l'identique de celui de 2014, sans aucune hausse donc, soit 2808€ par an. Qui pourrait se loger pour ce montant ? 

Puis nous n'avons pas voté le projet de nouveau réglement départemental type pour les écoles du Gard. Si nous avons salué l'effort de lisibilité, une rédaction plus claire  de certains articles et l'architecture globale du nouveau par rapport à l'ancien, nous regrettons en revanche que les propositions d'amendement que nous avions faites n'aient pas été intégrées, nous y reviendrons.

En réponse à nos inquiétudes sur les bilangues, le directeur académique répond : « Plus de 80% d’entre elles ont été conservées et les seules qui ne l’ont pas été, sont celles qui n’avaient pas d’étude préalable à l’élémentaire ou celles qui avaient très peu d’élèves. »

Concernant la liste complémentaire : « Je vous annonce l’excellente nouvelle que madame le recteur a autorisé le recours à une liste complémentaire… » (ce n’est pas comme si on n’y était pour rien !!! Lisez nos articles sur l'aboutissement de cette action qui n'aura pas été de soi). Il semblerait que l'action cumulée de plusieurs organisations syndicales, dont la nôtre, ait fait vacillé le ministère.

Concernant notre question sur le manque de places en ULIS, le directeur académique répond : « Je vous répète que nous nous y employons et je m’engage à continuer l’effort déjà inégalé de 6 créations à cette rentrée. »

Concernant la sécurité dans le contexte de risque attentat, le directeur académique répond : « Les personnels de l’EMAS et de la DSDEN ont commencé à intervenir et policiers et gendarmes seront également à nos côtés dans l’élaboration des PPMS autant que faire ce peut. Je vous rejoins sur le fait qu’on ne devient pas spécialiste de la vigilance attentat comme cela dans sa profession d’enseignant.  Des moyens supplémentaires  ont d'ailleurs été déployés*.

[*Une note en date du 13 septembre 2016, a en effet été adressée par le Préfet du Gard annonçant une enveloppe de 50 millions d'euros afin de sécuriser les écoles sous certaines conditions. Nous vous demandons de nous informer si de tels travaux sont intervenus dans votre école/établissement. Nous vous incitons également à signaler par écrit à votre mairie (copie à votre IEN) quand vos concertations PPMS ont révélé la nécessité de tels travaux de sécurisation à réaliser].

La formation a été initiée, je suis moi-même allé en formation la semaine dernière à Paris et nous allons soutenir l’ensemble des personnels dans ce champ de compétence sans pour autant avoir la prétention de nous transformer en professionnels. Mais sur ce sujet comme celui-là, l’investissement de chacun est exigé car je vous rappelle que l’enjeu est de sauver des vies. »

Enfin, le directeur académique nous a informés qu’il reste un seul cas d’école gardoise qui ne remplit pas le BE1D.

Sébastien BIOT - Julie REDLER - Olivier DUSSERRE-TELMONT