Retour à l'article normal

SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  jeudi 8 septembre 2016

AESH : Quelles perspectives pour 2016-2017 ?

 
L’année scolaire qui débute devrait voir se concrétiser les  annonces de François Hollande, en mai dernier, à la Conférence Nationale du Handicap (pour rappel : transformation de 56 000 emplois de CUI en 32 000 AESH sur les 5 prochaines années).
 
Déjà, des agents auparavant en  CUI ou dont la fin de contrat est proche, se sont vu proposer la signature d’un CDD d’AESH, laissant entrevoir la possibilité d’un CDI après six années d'ancienneté (6 ans de précarité ? Ca, ce n'est absolûment pas satisfaisant).

En revanche, nous avons interpelé la DSDEN sur l'absence d'AESH toujours à ce jour, aux côtés d'enfants en situation de handicap.

Réponse du DASEN : "Pour nous, il n’y a pas de pénurie. Nous n’avons jamais eu autant de moyens d’encadrement pour Handiscol. Il est vrai en revanche que nous sommes dans une période de transition entre deux types de contrat et il faudra patienter encore quelques semaines, jusqu’à fin septembre pour régulariser la situation et avoir une AESH à côté de chaque enfant ayant une notification."

(Lire le compte-rendu du comité technique de vendredi 2 septembre 2016).

Rappelons qu'au plan national, le nombre d’AESH en CUI dépassait largement, il y a peu, le nombre d’AESH en CDD/CDI : illogique, surtout depuis la création du métier d’AESH en 2014.
Pour le SE-Unsa qui a remonté les manches sur ce dossier, ces premières avancées sont une bonne nouvelle.
 
Le gouvernement annonce donc qu’à l’horizon 2021, 50 000 AESH reconnus et formés exerceront dans les écoles et établissements du second degré.
La formation au Diplôme d’Accompagnant Éducatif et Social (AES) leur sera proposée à partir de cette rentrée, mais de manière très inégale sur le territoire, et souvent à un coût bien trop élevé.
 
Le SE-Unsa demande que des solutions soient trouvées rapidement, notamment en termes de financement et d’adaptation du temps de service : on ne peut pas demander à des personnels précaires de payer leur propre formation !