Retour à l'article normal

SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  jeudi 18 février 2016

Carte scolaire : Après le CDEN du 12 février, ça bouge encore...

 

Le document officiel en pièce jointe ci-dessous (ou cliquez ici), a été rendu public lundi 15 février, alors que le CTSD de repli ne s'était est pas encore tenu !!!

Dans une adresse commune avec le SNUIPP-FSU, l'Unsa Education a dénoncé le déni de dialogue social.

Reconnaissant que la proximité des vacances n'avait pas permis un calendrier serein, le DASEN a accepté de renoncer, à la fermeture annoncée à l'école élémentaire Albert Camus de Roquemaure et a reconnu qu'il faudrait peut-être revoir certaines situations exceptionnelles avant de publier l'arrêté officiel et le mouvement départemental.

Le  CDEN (Comité Départemental de l'Education Nationale) a été consulté pour le projet de carte scolaire, vendredi 12 février de 15h à 20h. sur la base du projet présenté en CTSD (Comité Technique Spécial Départemental) le 9 février dernier, le DASEN a pris en comtpe nos derniers arguments et les nouveaux indicateurs et renoncé en cours de séance à 5 fermetures. Il a également annoncé une ouverture supplémentaire. Toutes ces écoles ont été contactées depuis.

Le calendrier tel qu'il nous a été présenté avec un CTSD de repli le 18 février, date ultérieure au CDEN du 12, nous rend très pessimistes sur d'éventuels changements. Il faudrait, le cas échéant reconvoquer un CDEN !!!

Ce calendrier tel qu'il nous est imposé, ne nous semble pas respectueux du CTSD puisque la date de repli du 18 arrive après la publication officielle... 

Nous regrettons amèrement que le Directeur Académique ne soit pas revenu sur une poignée de situations pour garder une réserve relativement importante (13 postes selon nos calculs) sur des considérations purement arithmétiques... Le contexte, la pérennisation des projets d'accueil des moins de trois ans, la perte de décharge pour certains directeurs d'écoles présentant des taux de PPS ou un nombre d'équipes éducatives considérable sont autant d'arguments qui auraient dû selon nous l'amener à renoncer dès maintenant à certaines mesures.

En l'état actuel des choses, c'est au CT de rentrée suivi du CDEN de septembre que de nouvelles mesures seront décidées avec les conséquences que cela aura sur la stabilité des équipes. 

Nous regrettons encore que la création du poste d'enseignant référent soit à nouveau reportée à septembre.

Nous avons voté favorablement toutes les créations de postes d'ordre "qualitatif", (ULIS Ecole, SEGPA, postes langue, moins de 3 ans, plus de maîtres que de classes) à l'exception des postes de Conseillers Pédagogiques de Circonscription. Si nous sommes convaincus du besoin urgent de renforcer les circonscriptions, nous nous sommes abstenus sur la répartition de ces postes. Nous regrettons par exemple que les circonscriptions en REP+ n'aient pas été dotées. Enfin, nous avons évoqué le problème des enveloppes budgétaires des circonscriptions qui restent indentiques alors que le nombre de personnels augmente.

Nous avons également échangé avec le Préfet, la Vice-Présidente du Conseil Départemental, les représentants des maires, des parents d'élèves, le DDEN, etc. sur des questions abordées par nos déclarations liminaires :

  • 35% des élèves nîmois sont scolarisés dans l’enseignement privé alors que la moyenne sur le département est de 20%
  • Conférence publique sur la laïcité le 17 février
  • Ecoles dites "orphelines" et Convention d'Accompagnement de Priorité Educative pour pallier les carences de la logique de REP
  • Réforme du collège à la rentrée 2016
  • Implantation de la circonscription « Le Vigan Sommières »
  • Contamination des sols d'Anduze, Thoiras, Tornac, Saint Félix de Pallières par une ancienne exploitation minière

(lisez notre déclaration liminaire en pièce jointe)

Le découpage et l'implantation de certaines circonscriptions ne tient pas toujours compte des besoins des territoires. La 9ème circonscription Le Vigan-Sommières en est un exemple flagrant où 2/3 des enseignants doivent parcourir jusqu'à 1h45 de route pour se rendre à la circo et les CPC doivent parcourir les mêmes distances dans le sens inverse pour aller visiter plus de 66% des élèves... (voir notre déclaration liminaire).

Sur ce dernier point, nous comprenons la nécessité de conserver une annexe de l'Inspection Académique sur Le Vigan, du fait de son statut de sous-préfecture et nous considérons qu'une implantation sur Sommières ne serait pas plus pertinente pour les Viganais que l'actuelle implantation pour les Sommiérois.

En revanche, nous avons demandé au Préfet les raisons pour lesquelles, la Préfecture continue de s'opposer au projet de double implantation (2 jours sur Molières Cavaillac et 3 sur Sommières) qui est selon nous la solution idéale, bien préférable encore au projet initial d'implantation centrale (QUISSAC ou St HIPPOLYTE du FORT).

La DSDEN a échangé avec la préfecture et Monsieur le Préfet nous a assurés qu'il restait ouvert sur ce dossier. Qu'il était prêt à réétudier la question avec le Directeur Académique.

Enfin, concernant l'émission Cash Investigation (diffusée sur France 3) qui a semé le doute et bien des questionnements sur les populations de la région d'Anduze, nous avons levé le voile du point de vue des enseignants et des élèves de cette région (voir notre délcaraton liminaire).

Le Préfet nous a assurés qu'il regrettait que la parole de l'Etat ne se soit pas davantage fait entendre dans ces circonstances et qu'il y remédierait incessamment. Une conférence de presse et une large diffusion publique est prévue cette semaine.

Il nous a indiqué que le site internet de la Préfecture comblerait cette lacune en rendant compte des différentes mesures prises par l'Agence Régionale de Santé CLIQUEZ ICI :