En avril, le calendrier scolaire a été modifié y compris les conditions de mise en oeuvre de la seconde journée de pré-rentrée.

C'est une formulation nouvelle qui voit le jour : « Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l'année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »

Cette nouvelle rédaction a plusieurs incidences :

Premier élément : cette journée n’est donc plus une journée de pré-rentrée. Aucun lien n’est fait entre cette journée et la rentrée (ce qui n’était pas le cas de la version précédente). Ce n’est qu’improprement que nous continuons à l’appeler ainsi.

Deuxième élément : elle n’est pas supprimée, mais elle relève de la responsabilité des « autorités académiques ». Ainsi, un recteur ou un(e) DASEN a toute autorité pour mettre en œuvre ces deux demi-journées. Un collègue ne pourrait s’en dispenser qu’au risque de tomber sous le coup d’une éventuelle sanction disciplinaire.

Autrement dit, les consultations des programmes pourraient être mises à l'ordre du jour de cette journée et ne se dérouleraient plus sur des 1/2 journées banalisées.

Pour le SE-Unsa, il n'est pas question de se dispenser de participer à l'élaboration de programmes ou des réformes. Cependant, il est important pour nous que l'administration laisse aux collègues le soin de s'organiser eux-mêmes. Pas question de se voir imposer une date commune à l'ensemble des écoles du département sans aménagement possible.

Nous avons fait parvenir au DASEN un courrier dans ce sens.

Julie REDLER - Olivier DT