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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  jeudi 7 mai 2015

Communiqué sur la situation de Béziers

 

Quand un élu de la République, à Béziers, donne l’ordre de ficher les enfants de sa commune pour les trier en fonction de leur appartenance religieuse présupposée, ce sont des heures sombres de notre histoire qui refont surface.

En ce 70ème anniversaire du 8 mai 1945, ces actes prennent un sens particulier... 

À aduler Pétain, à rêver de l’ordre nouveau, à vomir notre République comment peut-il en être autrement ? Cette droite-là n’a pas changé, c’est celle de la stigmatisation, du refus de l’autre,  du racisme et de la xénophobie. On redécouvre l’odieux avec ce fichage systématique…

Pour en faire quoi ?
Pour ceux qui en doutaient encore, l’extrême droite charrie encore et toujours ce que l’humanité a de plus sombre. Chacun peut mesurer combien l’entreprise de dédiabolisation, serinée à longueur de média par les tenants de cette idéologie mortifère, n’est que faux-semblant.
En déclarant détenir des statistiques sur la religion des élèves scolarisés dans sa commune, Robert Ménard commet un triple crime : un crime contre l’École publique et laïque, un crime contre la liberté de conscience et un crime contre la République.

Au-delà du délit, qui doit être vigoureusement sanctionné, c’est pied à pied qu’il faut combattre une idéologie qui sans scrupule, s’en prend au plus vulnérables : les enfants.

L’UNSA Éducation, par la voix de son Secrétaire Général  Laurent Escure, condamne fermement ce qu'il définit comme un acte honteux et apporte tout son soutien aux parents d’élèves et aux professionnels de l’Éducation qui subissent les décisions et les bravades de ce sombre individu.

"En déclarant détenir des statistiques sur la religion des élèves scolarisés dans sa commune, cet ignoble personnage commet un triple crime : un crime contre l’École publique et laïque, un crime contre la liberté de conscience et un crime contre la République."