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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  samedi 4 avril 2015

Journée POUR UNE ECOLE SANS VIOLENCE samedi 4 avril 2015

 

Le SE-Unsa du Gard s’est rendu à Montpellier samedi 4 avril 2015 à l’invitation de la FCPE, pour assister aux rencontres régionales POUR UNE ECOLE SANS VIOLENCE.

Se sont succédé autour des tables rondes, Madame LE PELLEC MULLER, Recteur de l’académie de Montpellier et des représentants de l’Education Nationale : Dominique COMBE, Pierre FRACKOWIAK… Serge TISSERON, psychiatre - Sylvain CONNAC, enseignant chercheur - Odile BARRAL, Vice-Présidente Tribunal pour enfants, Jacky PAMART, présidente de l’OADI…. (liste des intervenants EN CLIQUANT ICI :)

Des tables rondes, des ateliers et des interventions de grande qualité dont vous trouverez ci-dessous quelques extraits…

On ne peut qu'espérer que de tels contenus soient rendus accessibles aux enseignants sur du temps de formation institutionnel.

Le SE-Unsa répète qu’il existe un moyen simple de faciliter ceci en articulant par exemple la formation initiale des Professeurs des Ecoles autour de stages en responsabilité de plusieurs semaines, permettant aux titulaires des classes de se former dans les ESPé.

Nous saluons l’initiative et l’implication de la FCPE sur ce sujet qui concerne et mobilise les enseignants que nous sommes, et vous invitons à prendre connaissance des contenus de ces rencontres EN CLIQUANT ICI : et notamment des vidéos des interventions qui seront mises en ligne.

Extraits :

« Lorsqu’un enfant arrive dans une famille, notre premier réflexe de parents est de tout faire pour le protéger des violences du monde qui l’entoure… »

« Si l’on considère les statistiques nationales et la taille de notre académie, ce sont près de 15 000 élèves qui pourraient être englobés dans le triptyque harceleur – harcelé – spectateur. »

« Comment l’école se mobilise-t-elle pour reconnaître l’élève dans toutes ses dimensions personnelles cognitives et émotionnelles ? »

« Il faut offrir aux élèves la possibilité de créer cette alchimie entre le savoir et l’être. »

« Il faut encourager l’empathie de la maternelle au collège. »

 « Nos actions doivent prendre appui sur la transmission des valeurs, sur des méthodes pédagogiques actives qui créent des interactions sociales. »

 « Les enfants, les adolescents doivent pouvoir se placer dans les rôles d’agresseur, de victime ou de tiers pour comprendre l’autre… : Jeu des trois figures »

« L’enfant doit apprendre à ne jamais se laisser agresser sans protester : « Tu me fais mal - Je te demande d’arrêter, et si tu continues, je vais en parler à un adulte… »

« Apprendre aux enfants à protester contre son agresseur, c’est aussi faciliter la capacité à dénoncer l’agression à un tiers. » « Il faut sortir de cette culture du « On ne rapporte pas ! » « SI on te fait du mal, tu rends la pareille ! »

« Il faut se donner les moyens de former les enseignants aux outils existants… Non à des théories mais à des pratiques d’activités, visant par exemple, chez l’enfant, la gestion autonome et non violente des conflits ».

« La coopération entre élèves, l’entraide, le travail de groupe doivent être encouragés dans nos classes par opposition à la mise en concurrence. »

« Il faut lutter contre l’ennui scolaire et le temps d’activité cognitive doit faire l’objet d’une réflexion accrue. Toute la problématique des rythmes scolaires trouve ici sa légitimité. »

 « On ne peut que regretter que notre Administration demande beaucoup plus de comptes à l’enseignant qui entreprend des innovations : c’est un frein ! »

Olivier Dusserre-Telmont