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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  jeudi 18 décembre 2014

Vers une nouvelle évaluation de nos élèves…

 

Peut-on imaginer une éducation sans note? L'idée revient avec insistance dans la réflexion sur la lutte contre les inégalités scolaires. Le Se-UNSA tente de décrypter en dehors du champ de la polémique...

Vendredi 12 décembre, à Paris, s'achève une conférence nationale de deux jours organisée par le ministère de l'Education pour tenter de trouver un consensus. Un jury remettra en janvier des conclusions à la ministre Najat Vallaud-Belkacem. De nouvelles méthodes d'évaluation, inspirées de nos voisins et censées mettre fin à la hantise de la mauvaise note, pourraient être appliquées jusqu'au collège dès la rentrée 2016, et sont déjà expérimentées par certains enseignants.

Les formes traditionnelles de l’évaluation (notes chiffrées et moyennes) s’avèrent-elles inadaptées ? Elles apparaissent en effet porteuses d’échecs et de réussites abusives, ne renseignent pas précisément sur les connaissances et compétences acquises, et ne facilitent pas la persévérance scolaire. De plus, la vision qu’a l’élève sur ses capacités, ses réussites, ses faiblesses n’en est pas facilitée. L'important serait plutôt d'expliquer plus en détail à l'élève ce qu'il maîtrise ou non.  Il serait donc intéressant de pouvoir« construire un thermomètre qui a plus de sens » comme le suggère la ministre.

Le SE-Unsa pense donc qu’il est nécessaire de se pencher sur ce dossier et fait valoir ses exigences pour une évaluation renouvelée des élèves. Vous trouverez ici nos 4 propositions afin de mettre en place une évaluation qui soit réellement au service des apprentissages et de la réussite de tous les élèves.