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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  mercredi 17 décembre 2014

Répartition académique des postes rentrée 2015

 

Le Comité Technique Ministériel consacré aux mesures de rentrée 2015 s’est tenu ce mercredi 17 décembre.

Cette année, un nouveau modèle de répartition des emplois est mis en place. Le SE-Unsa note positivement cette évolution car l'ancien modèle reposait sur des critères devenus souvent obsolètes.

Les critères de répartition reposent sur l'indicateur social des communes. Il s'agit d'un indice prenant, entre autres, en compte le revenu fiscal des ménages ainsi que le zonage des aires urbaines défini par l'INSEE

Dans le premier degré, les diverses mesures conduisent à un solde positif de 2511 Equivalents Temps Plein.

Dans le second degré, le solde positif est à hauteur de 2528 ETP.

Dans le premier degré, les académies les mieux dotées sont : Créteil (+448), Versailles (+339), Lyon (+301) et Montpellier (+241) selon les chiffres communiqués par le MENESR. (En 2014, Montpellier +130).

Ces dotations ont été attribuées en fonction du nouvel indicateur de moyens. Le ministère précise le nombre de postes alloués au titre du critère social dans le cadre de l’allocation progressive des moyens : ce sont Montpellier, Lyon, Lille et Poitiers qui gagnent le plus de postes avec cet indicateur.

À l'école primaire, le critère social était jusqu'ici peu pris en compte.

Le Se-Unsa a mouillé le maillot pour la mise en place d'un dispositif plus juste et plus pertinent. Cette réforme doit être l'occasion d'aller vers plus de transparence. 

Ainsi, notre Ministre a fini par allouer une enveloppe supplémentaire de 305 millions d'euros aux REP. La principale caractéristique, à savoir pas plus de 25 élèves pas classe ne changera pas. En revanche, les enseignants concernés auront une heure de cours en moins (17 heures au lieu de 18 en collège, 23 au lieu de 24 en primaire) afin de favoriser le travail en équipe. Ceux exerçant en REP+ verront leur indemnités augmenter de 50%, pour atteindre environ 200 euros par mois. "Le travail dans ces zones est plus difficile, il était important que l'institution le reconnaisse"(Christian Chevalier Secrétaire Général Se-Unsa).