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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  mercredi 1er octobre 2014

Compte-rendu CDEN 30 septembre 2014

 

Déclarations liminaires - rythmes scolaires - ajustements de carte scolaire de rentrée - Consultation du 7 octobre - constats d'effectifs - Résultats DNB et baccalauréat

Etaient présents en préfecture :

Représentants des personnels de l’Education nationale : FO – UNSA – FSU, des parents d’élèves FCPE, des pupilles du Gard PEP, maires et élus, M. le Préfet, M. le Directeur académique et son équipe, l’IEN Adjoint, le secrétaire général.

En préambule, M. le Préfet a demandé, comme c’est l’usage, s’il y avait des questions ou des déclarations.

Lecture de 5 déclarations liminaires (dont celle de l'Unsa Education en pièce jointe)

1 Question :

Représentant des maires : "Lors de la demi-journée du mardi 7 octobre banalisée par Madame la Rectrice, qui aura la responsabilité des enfants qui se présenteront à l’école ?"

Directeur académique : "Les enfants ne sont placés sous la responsabilité des enseignants que sur le temps des cours. Dans la mesure où Mme la Rectrice a suspendu les cours, il est de la responsabilité des mairies de prendre en charge l’accueil des enfants dont les parents n’auraient pas de solution de garde.

Cette après-midi de concertation où les enseignants travaillent en dehors de leur classe ne saurait entraîner la mise en place du S.M.A. (Service Minimum d’Accueil), donc pas de prise en charge financière de l’Etat.

Le directeur académique nous informe que les recteurs avaient toute latitude pour fixer une demi-journée pour organiser cette consultation, sur une durée de 15 jours en amont et en aval du 7 octobre. Il fallait impérativement prévoir que tous les enseignants aient saisi les conclusions sur le serveur dédié avant le 18 octobre pour garantir la prise en compte, puis remontées à la DGESCO pour que le travail soit abouti et non une consultation d’apparat. Quelle que soit l’organisation proposée par les recteurs, aucune n’a fait l’unanimité en France.

Chacun doit faire en sorte de faciliter cette opération qui porte sur une question centrale, le socle commun de compétences. Définition symbolique et philosophique majeure autour de  compétences et non plus par rapport à des savoirs."

Unsa : Nous avons été de ceux qui réclamaient un délai de un an dans la mise en œuvre des nouveaux programmes pour permettre cette consultation primordiale d’une part, pour informer les enseignants dans le cadre d’animations pédagogiques d’autre part, pour permettre enfin aux maisons d’édition de concevoir des outils pédagogiques adaptés. Nous avons également émis des réserves sur les conclusions remises par le CSP (Conseil Supérieur des Programmes) et l’avis des enseignants est primordial à ce stade. Le Ministère a validé. En revanche, nous insistons sur la condition sine qua non : ce temps doit être pris sur du temps de travail. Les enseignants qui ne travaillent pas le mardi après-midi pour une raison ou pour une autre, doivent déduire ce temps des 108 heures de concertation prévues à cet effet.

En réponse aux questions posées par le Se-Unsa, le cabinet de Madame la Ministre nous a indiqué "que la participation de tous était primordiale, obligatoire pour ceux qui travaillent cette demi-journée mais sur la base du volontariat pour les autres."

Le directeur académique n’ayant pas eu les mêmes consignes que nous, nous avons interpelé (par l’intermédiaire de notre déléguée nationale) le cabinet de la Ministre afin que cette dernière clarifie urgemment les consignes.

M. le Préfet promet de saisir Madame la Rectrice pour lui demander de clarifier également ses consignes, lui-même n'ayant pas reçu d'information (ce qui nous interpelle). Dont acte.

L'Unsa Education ne revient pas sur la légitimité de consultation qui est incontestable.

La Fcpe a pour sa part demandé un report au mercredi après-midi avec compensation sur le 6 ou le 13 mai, demi-journées prévues pour rattraper le pont de l’ascension.

1er point (ordre modifié)  Ajustement rythmes scolaires :  voir tableau en Pièce jointe.

Certains horaires n’étaient pas à jour. Evolution dûe à la difficulté des communes pour trouver des intervenants, il a fallu modifier le jour parce qu’aucun intervenant ce jour-là où pour trouver un directeur (BAFD).  Le directeur académique est resté dans la logique du texte de 2013, avec une semaine à  5 jours.  Pour l’instant plus de demandes de modifications des horaires, mais ajustement à prévoir avec la pratique.

2ème point : Constat d'effectifs de rentrée

Pour le premier degré, estimation de rentrée avec comptage dans certaines écoles (pas encore les effectifs réels) :   65118 élèves dont 24 205 en maternelle, 40 455 en élémentaire et 458 en ASH.

Contrairement aux prévisions de +510 élèves dans le Gard à cette rentrée, augmentation de 51 élèves. Attente de la confirmation mais l’augmentation prévue n’a pas eu lieu.

Pour le second degré : 29 297 élèves en collège dont 7063 en 6ème, 7061 en 5ème, 7090 en 4ème, 6832 en 3ème, 299 en ULIS, 952 en SEGPA donc + 303 élèves pour la rentrée.

Taux d’encadrement (hors ASH) :

1er degré : P/E 5,11 alors que 5,05 l’an dernier

Nombre d’élèves par classe : 

Moyenne globale du Gard :

En maternelle 24, 8 contre 25,36 l'an dernier

En élémentaire 23,14 contre 23,13 l'an dernier

En éducation prioritaire :

En maternelle 23,71 contre 24,45 l'an dernier

En élémentaire 22,67 contre 22,30 l'an dernier

 

Point 3 : Ajustements de carte scoalire de rentrée (voir pièce jointe)

Point 4 : Résultats scolaires

Le Gard occupe la dernière place des départements métropolitains quant aux résultats au DNB !

Le directeur académique nous explique que les règles de rattrapage ont changé : Il fallait cette année la validation du socle commun pour obtenir son DNB.

Il souligne également de grandes différences entre les établissements de même profil, jusqu'à 15% d’écart.

Enfin le directeur académique va approfondir les contrôles et envisager une politique adaptée impliquant tous les acteurs.

On note également 18 % de décrochage entre le brevet et le bac pour lequel les résultats sont au-dessus de la moyenne nationale et  un taux de réorientation après la seconde générale très important.

L'Unsa Education interpellera ses délégués nationaux au prochain conseil national sur la base de ces résultats alarmants afin d'obtenir un plan d'urgence et des moyens supplémentaires à la rentrée prochaine.

On ne saurait encore se contenter d'une dotation qui permet à peine de faire face à la poussée démographique.

Nous exhortons notre hiérarchie à faire remonter cet appel au plus haut niveau de notre administration.