Nous mesurons dans le Gard, comme chacun d’entre vous j’imagine, les bienfaits attendus initialement de cette réforme et là où nous en sommes aujourd'hui !

Le dossier est devenu ingérable et cela ne va pas sans conséquences pour la gestion des personnels !

Nous œuvrons désormais pour rappeler l’objectif initial de cette réforme et tenter de limiter la casse pour les enseignants.

Nous avons interpellé la DSDEN, il y a plusieurs semaines sur une conséquence indirecte du passage à 4,5 j. dans le contexte d'assouplissement où chaque commune organise des semaines différentes....

Ce problème, que nous avons également porté en conseil national jeudi 22 mai, concerne les enseignants à temps partiel qui perçoivent le complément « libre choix d’activité » de la CAF.

A 50%, la CAF verse aux enseignants 250,95€.

Si par l’effet de l’organisation des services dans une semaine à 4,5 j. leur temps partiel passait à 50,…%, ils passeraient inévitablement dans la tranche 50 à 80% et le complément de la CAF passerait à 144,77€. Perte nette = 106,18€ par mois !

Nous avons saisi le DASEN qui a confirmé cette conséquence. Une note a immédiatement été publiée pour informer les enseignants à temps partiel de ce risque.

Bien évidemment, cette seule information ne nous satisfait pas. A ce stade, nous avons demandé à la DSDEN rencontrée ce matin, de ne faire figurer 50% et rien de plus sur l'arrêté de nomination... 

Le Secrétaire Général, Monsieur Wagner doit s'assurer de la "faisabilité comptable"... Car comment payer un enseignant 50,xx % si l'arrêté de nomination précise 50,00 % ?

Nous avons immédiatement interpellé le bureau national du SE-Unsa afin qu'il ajoute ce point à l'ordre du jour de l'audience de lundi 26 mai avec le chef de cabinet de Benoît Hamon.

Nous vous tiendrons au courant des suites de cette affaire que nous suivons sans relâche.

Ci-jointe, la note d'information de la DSDEN...