Après avoir analysé :

• les comptes rendus de visites d’écoles de la quasi-totalité des 25 communes gardoises déjà passées à 4,5 jours ;
• les résultats aux sondages et enquêtes que nous avons mis en ligne (tantôt aux adhérents, tantôt aux non-adhérents) ;
• les avis des enseignants recueillis lors des RISTT de l’automne, des réunions publiques et autres rencontres ;

Nous nous employons à mettre en forme une synthèse afin de négocier les aménagements nécessaires de la circulaire sur les rythmes scolaires aux niveaux départemental comme national.

Nous vous donnerons connaissance avant les vacances de Noël des idées-forces qui ressortent de cette synthèse et qui guideront nos actions et revendications en CDEN fin novembre et au comité de suivi départemental de janvier à la DSDEN.

C'est en janvier également que nous allons à la rencontre de nos délégués nationaux pour leur soumettre nos propositions afin que les choses évoluent au niveau ministériel.

D'ores et déjà, nous pouvons vous livrer 2 constats qui ressortent du travail de terrain que nous faisons depuis 2 mois : 

Constat n°1 : Dans les communes qui préparent la mise en place de la réforme pour la rentrée 2014, on observe que l’absence de concertation constatée l’année dernière se reproduit à l’identique dans de trop nombreux cas. Beaucoup d’enseignants (et de parents) se voient proposer des organisations sans avoir été consultés. Le Se-UNSA doit interpeler le Préfet et le directeur académique pour que les élus sollicitent régulièrement les équipes et obligatoirement les conseils d’écoles.

Constat n°2 : Dans les communes étant passées à 4,5 jours, les enseignants voient de bonnes choses se mettre en place progressivement mais estiment que les nouveaux rythmes n’auront pas les effets positifs attendus si l'on ne corrige pas certaines erreurs rapidement. Ils font des propositions d’actions correctives au niveau local et national.

Nous vous tiendrons informés de ces propositions une fois finalisée cette phase d'analyse et de synthèse.

Nous pensons encore que la réforme peut évoluer sans une abrogation qui reviendrait à jeter le bébé avec l'eau du bain !