Le 16 mars, nous étions encore nombreux en grève et dans la rue pour dire non au projet de réforme de retraite du gouvernement.
 
Ce même jour, la commission mixte paritaire (CMP) composée de 7 sénateurs et 7 députés s’est accordée sur un projet de réforme.


Cette réforme, sous prétexte de sauver le système actuel par répartition, se traduira par 2 ans ferme de travail en plus pour tous. Une mesure punitive mais surtout injustifiée financièrement et particulièrement brutale pour les travailleuses et travailleurs.


Les écarts de rémunérations persistent entre les hommes et les femmes au cours d’une carrière. Au moment de la liquidation de la retraite, ces inégalités impactent le niveau de pension des femmes.


Selon le gouvernement, l’allongement de la durée de cotisation de 2 ans permettrait d’améliorer le taux d’emploi des séniors et les finances de notre système de retraite.


Pourtant, un sénior sur deux n’est plus en emploi au moment de liquider sa retraite, et plus de 17 % des nouveaux retraités partent en retraite en raison d’une inaptitude au travail.


Reculer l’âge de départ à 64 ans, c’est 2 ans de liberté en moins
Reculer l’âge de départ à 64 ans, c’est la double peine pour les femmes
Reculer l’âge de départ à 64 ans, c’est un lourd tribut à payer pour les séniors.

Pour l’UNSA, les propositions et les solutions pour traiter efficacement et durablement le dossier des retraites ne manquent pas. Le gouvernement a refusé de les entendre.

Tout comme il a refusé de prendre en compte l’immense majorité des Françaises et Français et la presque totalité des salariés qui ont exprimé massivement et à maintes reprises leur refus de cette réforme.

 Enfin et encore, le pouvoir refuse aux députés, représentants du peuple, la possibilité de s’exprimer puisque il a décidé de recourir à l’article 49-3.

Cette loi va donc être adoptée, à défaut d’être votée démocratiquement.

En maintenant la pression et la mobilisation, nous pouvons encore entraver sa mise en Å“uvre, voire la rendre inapplicable.

TOUS EN GREVE LE JEUDI 23 MARS !

RDV à 14H30 à Nîmes au Jardin de la Fontaine

Parcours de la manifestation départementale à Nîmes : Jardins de la Fontaine, quai de la Fontaine, boulevards Gambetta, Saintenac, Amiral Courbet, de la Libération, avenue Feuchères, arrivée devant la Préfecture.

Pour les enseignants du premier degré, déclaration de grève à envoyer avant lundi 20 mars minuit.

Autres manifestations :

- 10h : Alès, départ devant la sous-préfecture,

- 10h : Uzès, départ place de la mairie,

- 10h30 : Bagnols-sur-Cèze, départ devant le monument aux morts,