L'Unsa Education est intervenue pour défendre les établissements du Gard et poser des questions  au Dasen. 

 

LES  ETABLISSEMENTS DEFENDUS PAR L'UNSA EDUCATION

Les établissements sacrifiés

Le collège d'Aigues-Mortes 

Cet établissements perdrait encore une division, la 4° en 5 ans. Malgré les alertes adressées chaque année aux services de la DSDEN et du Rectorat, aucune mesure de soutien n’a été mise en place pour aider le collège à consolider ses effectifs et retrouver son attractivité. Par contre, le collège privé du secteur profite de la situation et propose des classes numériques avec ipad.

Pour la rentrée 2022, le rectorat a renvoyé les chiffres des effectifs révisés à la baisse et propose une fermeture au niveau cinquième. Ainsi pour 3 élèves en moins, on retire 22 HP et 7 HSA, soit 4% des moyens. Il apparaît que les niveaux de 5ème et de 3ème seront très chargés avec 30.4 élèves par classe en moyenne en 5ème et 29.8 élèves en moyenne en 3ème.  

L’Unsa Education demande à ce qu’il n’y est pas de fermeture et que le niveau de 5^ème passe à 6 divisions. Et que des heures soient rajoutées pour dédoubler dans le niveau de troisième.

 

Le collège de Marguerittes

Cet établissement a connu deux fermetures à la rentrée 2021 et la répercussion se fait mathématiquement sur le niveau de 4^ème pour la rentrée 2022. Par contre, les entrées en 6^ème qui font monter les classes à 29.8 de moyenne n’entraînent pas une création.

L’Unsa Education demande à créer sur le niveau de 6^ème pour donner un peu d’oxygène à cet établissement qui est dans une zone démographique assez active et dont les effectifs après une baisse se consolident.

 

Le collège les Oliviers

Placé en REP, cet établissement a perdu une division en 2021 et s’est vu retiré 32 HP. Avec la fermeture prévue en 2022, c’est 64 HP en deux ans que cet établissement aura perdu, autant de dispositif de soutien pour des élèves qui ont des difficultés scolaires et n’ont pas pu bénéficier totalement de la continuité pédagogique sur ces deux dernières années. D’autant plus que l’établissement ne perd pas des élèves : 508 élèves prévus en 2021 et 525 prévus en 2022, 

L’Unsa Education demande à ce que la logique comptable ne s’applique pas dans les Zones d’Education Prioritaire et que l’on ne tienne pas compte des effets de seuil si il n’y a pas une grande perte dans les effectifs.

Ce qui est le cas aussi pour Jules Verne à Nîmes,  Jean Moulin et Diderot à Alès et Eugène Vigne à Beaucaire, dont on demande qu'ils soient soutenus. 

 

Le Collège de Brignon

Il perd chaque année des moyens en nombre de divisions et d’heures poste : moins une division et moins 36 HP en 2021 et moins une division et 28 HP pour 2022. Les effectifs de 5^ème sont pourtant là avec 29 élèves par classe en moyenne, mais on préfère récupérer des heures plutôt que de donner aux élèves et aux équipes des moyens de travailler dans de meilleures conditions. L’Unsa Education demande le maintien de la classe de 5^ème

L’an dernier un autre collège dans le même secteur, saint Géniès de Malgoires avait obtenu le maintien de ses divisions, et par équité, nous demandons le même traitement pour le collège de Brignon.

 

Les collèges qui perdent des moyens par mesure d’économie

 

Le collège de Quissac

Cet établissement perdra une 5^ème mais ne gagnera pas une 4^ème alors que la moyenne des élèves est de 30 sur ce niveau. On voit bien que les opérations mathématiques prévalent pour les suppressions, mais pas pour les créations. Le collège se verra retirer les 29H d’une division (23 HP et 6 HSA) et s’il faut ouvrir une 4^ème il ne sera pas abondé des mêmes heures. Pour éviter cette situation déjà connue par les établissements qui ont bénéficié des mesures d’ajustements en juin, voire en septembre, nous demandons à ce que le niveau de 4^ème ouvre une division supplémentaire en gardant les 29 H  qui devraient être retirées.

 

Le collège Le Redounet à Uzès

Ce collège se voit supprimer une 6^ème avec un effectif moyen de 29,5 élèves. Cet effet de seuil permet de reprendre 27 HP. Une opération mathématique qui met sous tension des élèves lors de leur première année dans une structure différente. L’Unsa Education demande à maintenir la division de 6^ème.

 

Les collèges qui explosent mais dont on retarde les ouvertures

Le collège de Vergèze

Cet établissement connaît une hausse démographique, qui se confirme,  pourtant les ouvertures ne sont pas au rendez-vous. Le niveau  de 6^ème sera à 29 élèves de moyenne et celui de 5^ème à 29,8. Si l’on attend là aussi les mesures d’ajustement de juin, pour être sûr que les effectifs seront bien là, le collège ne pourra pas bénéficier pleinement des 29 H pour une ou deux créations, car les HP seront en grande partie déjà distribuées. Comment les équipes pourront-elles alors absorber une ou deux nouvelles divisions, sans postes supplémentaires ? Pourquoi ne pas ouvrir dès maintenant en 5^ème ? Par ailleurs, avec la montée des cohortes, les effectifs prévus en 6^ème et 5^ème assureront la solidité des divisions et permettront à l’établissement d’affronter la montée des effectifs. L’établissement a besoin de moyens aujourd’hui pour assurer l’avenir des élèves. L’Unsa Education demande une ouverture en 5^ème.

Gérard Philippe à Bagnols (sur le niveau de 6^ème) et Calvisson ( pour le niveau de 4^ème) sont aussi dans la même situation, et nous demandons des création sur ces deux collèges.

 

La problématique du collège Jean Moulin à Alès

Le collège va perdre 2 divisions à la rentrée 2022, alors qu'il a déjà perdu 1 division en 2021. Le phénomène d'évitement contasté qui se traduit par les demandes des familles vers le privé, ne suffit pas à expliquer cette situation. Le contexte démographique à la baisse du secteur est aussi un élément à prendre en compte. Les organisations syndicales demandent que cette situation préoccupante soit prise en compte et que le collège soit suivi. 

 

ressources associées

Création et suppression de divisions par établissement : ICI

Constats et analyse de la dotation : quels sont les nouveaux perdants ? ICI

 

LES QUESTIONS DIVERSES

Le Dasen nous a indiqué que le département du Gard avait été doté de 17 ETP (Equivalent Temps Plein) d'AED. La répartition de ces moyens sera annoncée prochainement.