Suite au courrier que le SE-Unsa du Gard lui a envoyé le 4 mai dernier, le Directeur académique nous a indiqué en retour aujourd'hui que les directrices et directeurs d'école du Gard pourraient se concentrer pleinement sur l'organisation du retour à l'école. Un signal positif qui doit permettre d'aborder ce retour à l'école avec moins de pression.

Conformément au paragraphe 3 de la circulaire ministérielle du 4 mai, le DASEN nous confirme donc les conditions de reprise pédagogique :

Dans notre courrier, nous lui demandions que les moyens de remplacement soient sollicités pour prendre en charge prioritairement le suivi pédagogique des directeurs non déchargés puis graduellement vers les niveaux de décharge inférieurs (1/4, 1/3 et 1/2 décharges).

A cela, le DASEN nous répond qu'une grande partie des ZILs et Brigadiers Départementaux sont d'ores et déjà mobilisés pour remplacer des enseignants-parents d'enfants de moins de 16 ans qui resteront finalement en télétravail.

En revanche, les IEN ont été informés que "pendant la première semaine de retour des élèves, les directrices et directeurs qui en font la demande, ne seraient pas comptabilisés parmi les personnels prenant en charge les enseignements".

Selon nous, l’actualité démontre une fois de plus le rôle clé des directrices et directeurs d’école dans le 1er degré. Elles et ils sont en première ligne et cette réponse est un signal positif qui doit permettre d'aborder ce retour à l'école avec moins de pression.

Les directrices et directeurs ont tout mis en œuvre, avec leurs équipes, pour permettre les meilleures organisations possibles suivant leurs contextes locaux, et sont allés au-delà de ce qui pouvait être attendu d’eux. Le SE-Unsa, déjà déterminé à obtenir de nouvelles avancées pour la direction et le fonctionnement de l’école, les en remercie, et mettra tout en œuvre pour faire reconnaître cet investissement le moment venu... car le moment viendra de remettre en avant ce dossier.

Pour le SE-Unsa, il est indispensable de reconnaître l’extraordinaire investissement des directrices et directeurs d’école. À l’issue de cette crise sanitaire, le ministère devra se souvenir du rôle primordial qu’ils ont joué et devra agir pour leur permettre d’exercer leurs missions dans les meilleures conditions. Les directrices et directeurs n’ont que trop attendu. Le SE-Unsa est à leurs côtés, déterminé à obtenir de nouvelles avancées pour la direction et le fonctionnement de l’école.