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Evals CP-CE1 : la rectrice dĂ©cide de retirer leur classe aux enseignants "dĂ©sobĂ©issants"
Article publié le vendredi 5 juillet 2019.
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Certain.e.s directrices et directeurs de l'Hérault ont eu la désagréable surprise de recevoir un mail de la part de leur inspecteur, les intimant de sanctionner leurs collègues en leur retirant leurs classes de CP et de CE1. Acte isolé ? Initiative locale ou départementale ? Nous avons demandé à la DSDEN si elle avait donné des consignes dans ce sens dans le Gard...

Le SE-Unsa conteste l’envoi de ce message en accord avec le BO spécial n°7 du 11 décembre 2013 relatif à la direction d’école, la répartition pédagogique dépend du seul directeur d’école. En aucun cas, dans cette responsabilité, le directeur ne peut être chargé de mettre en œuvre des mesures qui relèvent selon nous de mesures disciplinaires.

Avec toutes les interrogations légitimes des professionnels que sont les enseignants sur un dispositif mal conçu, aux objectifs confus entre évaluation du système et évaluation diagnostique, interrogations accentuées par les dysfonctionnements techniques et l'utilisation politique des résultats, communiqués à la presse sans que les enseignants aient les résultats…

Pour le SE-Unsa, cette décision est démesurée et exagérée.

Le SE-Unsa du Gard s’étonne par ailleurs du calendrier d’envoi (un jour avant la sortie des classes) alors que la très grande majorité des répartitions pédagogiques sont faites, en regard d’une circulaire de rentrée qui précise et rend dorénavant obligatoires toutes ces évaluations.

Plus qu’une maladresse, il s’agit selon le SE-Unsa d’une erreur prompte à renforcer le sentiment de défiance et d’autoritarisme vécu par un grand nombre de nos collègues.

Nous avons immédiatement demandé au siège national si le ministre était à l'origine d'une telle consigne.

Il ne semble pas que le ministre soit à l'origine d'une telle consigne. La DGRH à l'origine du courrier "sanctions" étant plutôt face une nécessité d'apaisement.

Elle faisait toutefois la différence entre les collègues qui se sont opposés au protocole de septembre et de janvier (pour rappel, celles de septembre étaient mentionnées dans une note de service donc valant instruction ministérielle) et les collègues qui n'ont pas mis en place le protocole de janvier (lui absent d'un quelconque texte règlementaire).

La DSDEN du Gard nous répond qu'aucune consigne de ce type n'est prévue dans notre département...

Comme nous étions en train de siéger en CAPD lorsque l'information nous est parvenue de Montpellier, nous avons interrogé l'administration en direct. La réponse est sans équivoque : "Je n'ai pas connaissance de cette situation. Aucune consigne de ce type n'est prévue dans le Gard".

 
 
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