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Service minimum dans les Ă©coles : en une journĂ©e on en prend pour trois ans !
Article publié le jeudi 10 janvier 2008.
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Protestations d’associations de maires, indignation chez les enseignants, irritation chez les fonctionnaires territoriaux dont le ministre avait oublié qu’ils étaient aussi concernés…la décision du ministre de l’Education nationale d’expérimenter le service minimum d’accueil dans les écoles primaires à l’occasion de la grève fonction publique du 24 janvier n’en finit pas de faire des remous.

Non seulement cette mise en œuvre précipitée contredit son engagement d’une concertation préalable, mais ce qu’il présente comme une simple expérimentation pour une date donnée est en fait un engagement sur le long terme. En effet, dans l’article 5 de la convention qu’il propose aux communes volontaires, on découvre que celle-ci est non seulement valable à compter du 23 janvier 2008, veille de la grève Fonction Publique, mais aussi pour une durée de trois ans !

Décidément, la parole du ministre est à géométrie plus que variable. Mais ses arguments sont, de surcroît, teintés d’opportunisme. Hier, au motif que de nouveaux élus allaient entrer en mandat, il ordonnait de reporter les travaux de carte scolaire (ouvertures et fermetures de classes) après les élections municipales. Mais aujourd’hui, l’argument ne vaut plus. Pour le service minimum, désormais, il n’y a aucun problème à ce que des élus en fin de mandat engagent immédiatement leurs successeurs pour 3 ans…

Pour le SE-UNSA, il serait grand temps de revenir à plus de sérieux. Avec l’ensemble des fonctionnaires, les enseignants sont inquiets sur leurs conditions de travail et celles de leurs élèves, sur l’avenir du service public comme sur leur pouvoir d’achat. Faute de réponses du gouvernement, ils sont contraints à l’exprimer par la grève, usant ainsi d’un droit démocratique et constitutionnel.

Le SE-UNSA rappelle au ministre le défi qu’il lui a lancé le 8 janvier. Qu’il applique tout simplement la loi qui fait obligation à l’employeur de négocier sur les sujets en conflit dans le délai du préavis de grève. Sur les salaires, l’emploi et le devenir du service public d’Education, le ministre n’a-t-il donc rien à négocier ?

 

 
 
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