Comme prévu nous nous sommes rendus au groupe de travail carte scolaire à la DSDEN lundi 22 janvier afin de croiser nos chiffres avec l'administration et les IEN et de préparer le comité technique qui viendra dans un second temps le 7 février.

Nous saluons tout d'abord la démarche qui consiste à associer les représentants des personnels à ce travail préparatoire. Cela témoigne d'une conception partagée du dialogue social.

Pour préparer ce groupe de travail, nous avons fait un état des enquêtes qui nous avaient été remises et avons pris contact avec les écoles pour relever leurs chiffres, tout en respectant la confidentialité que nous impose notre rôle de commissaires paritaires.

Nous n'avons pour l'heure aucune idée des écoles concernées par une fermeture éventuelle ni même du nombre de fermetures à réaliser.

Nous étions d'ailleurs surpris de ne pouvoir disposer de cette information pour engager les travaux.

On avance...

Nous savons aujourd'hui (après le CTA du 22 janvier) que le rectorat réserve pour le gard, 13 des 121 postes de la dotation académique.

Le premier réflexe consiste à penser que c'est plutôt mieux que ce que l'on craignait puisque nous nous attendions à rendre des postes du fait de la démographie gardoise (-266 élèves prévus à la rentrée prochaine).

Mais si on y réfléchit à deux fois, nous savons :

• que le DASEN va garder une dizane de postes pour parer aux ouvertures de dernière minute (CDEN de rentrée)
• Le besoin de créer des postes spécifiques (ULIS, Enseignants référents, PsyEN, etc.) et dont nous allons défendre la légitimité

Du coup, on peut penser que ces 13 postes sont déjà consommés.

Alors, vient la question susbsidiaire mais essentielle :

• Comment la DSDEN compte-t-elle dédoubler les CP et CE1 en REP et REP+ comme l'a commandé le ministère ?

On rejoint inmanquablement notre postulat de base : "Il va falloir déshabiller Pierre pour dédoubler Paul" !

Traduisez : "il va falloir fermer en milieu ordinaire chaque fois qu'on dédoublera un dispositif en REP et REP+".

En d'autres termes après 5 ans de création de postes dans le premier degré, on aurait pu abaisser les seuils d'ouverture et décider par exemple qu'il ne faut plus 30 élèves pour ouvrir en maternelle en milieu ordinaire mais 29.

Le problème c'est que notre ministre a passé commande d'une mesure sans mettre les moyens en face des besoins. Il aurait fallu commencer par demander aux DASENs et aux recteurs de combien de postes ils avaient besoin pour mettre en œuvre cette mesure et donc, mettre en face de la commande, les moyens de les financer.

En conclusion nous attendons de savoir combien la DSDEN envisage de dédoubler pour savoir quelles sont les écoles qui sont concernées par des fermetures.

C'est la prochaine étape...

En attendant, continuez de remplir notre enquête en ligne et lisez la réponse du DASEN à notre alerte sociale (préavis de grève).

Les représentants de l'UNSA en CTSD