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Ce CDEN, convoqué à l’initiative du conseil départemental, était destiné à préparer la rentrée 2016 dans les collèges nîmois. En clair, gérer la fermeture de Bigot en attendant une nouvelle carte scolaire plus travaillée en 2017
Cette séance nous a permis de faire la connaissance de Nathalie Nury Vice-Présidente déléguée à l'éducation et aux collèges.
http://www.gard.fr/le-gard/le-departement/les-conseillers-departementaux/nury-nathalie.htm
Étaient présents à ce CDEN :
Lors du CDEN, il nous a été confirmé que les collèges de Capouchiné, Feuchères et les Oliviers accueilleraient les élèves de Bigot et qu’une petite partie du secteur de Feuchères (au nord) qui représente environ une dizaine d’élèves seraient rattachés au Mont Duplan (ce qui est déjà le cas, dans les faits).
- Feuchères accueillera 40 élèves venant de Bigot et perdra 9 élèves qui iront au Mont Duplan. Il y aura création de 3 classes (information non officielle, remontée des collèges)
- Les Oliviers accueilleront 28 élèves. Il y aura création de 4 classes (information non officielle, remontée des collèges). Le nombre peu important d’élèves s’explique par le fait que le collège des Oliviers devrait arriver à saturation en 2020. Le nombre important de classes créées, compte tenu du faible apport d’élèves, s’explique lui, par le fait que le collège est REP et qu’à partir de 25 élèves par classe, une division est automatiquement créée.
- Capouchiné devrait accueillir 68 élèves de Bigot et voir la création de 3 classes (information non officielle, remontée des collèges). L’UNSA Éducation est intervenue pour exprimer ses vives inquiétudes concernant cet établissement. Avec l’augmentation des CSP défavorisées, Capouchiné aura toutes les caractéristiques d’une REP sans pour autant en avoir les moyens. La nouvelle carte scolaire sera fatale au peu de mixité qui lui restait. Nous craignons le même phénomène qui s’est produit à Jules Vernes, il y a quelques années.
Tout comme à Feuchères dans une certaine mesure. L'UNSA Éducation a aussi exprimé son inquiétude concernant cet établissement.
La DSDEN nous a indiqué avoir prévu large en termes de moyens attribués aux établissements qui accueilleront les élèves de Bigot sur Nîmes.
Le collège de Bellegarde ouvrira bien à la rentrée 2016 en dur malgré un calendrier des travaux très resserré. Il devrait accueillir 328 élèves. L’ouverture de la halle des sports ne se fera qu’en janvier 2017. Ce sera un collège numérique.
Les effectifs de Bellegarde seront composés de 165 élèves de ce village scolarisés actuellement à Bigot. Le reste est un pari basé sur le retour des élèves scolarisés dans le privé sur Nîmes et Beaucaire. La DSDEN a fait un calcul dégressif, en se basant sur l’hypothèse que tous les élèves de Bellegarde en CM2 cette année, iront l’an prochain au collège du village tandis que les élèves de 5ème seront beaucoup moins nombreux et pas du tout en 4ème et 3ème.
Il y aurait actuellement 115 à 120 élèves de Bellegarde qui vont dans le privé. La DSDEN estime que le nouveau collège pourrait en récupérer 65.
La carte scolaire de Nîmes et de tout le département sera revue pour la rentrée 2017.
Le Gard fera partie des départements inclus dans l’expérimentation. Cela devrait se solder par des collèges multi-secteurs. Nous devrions être associés à la préparation de la nouvelle carte scolaire.
L’UNSA Éducation a plaidé pour la reconstruction hors site d’établissements comme Diderot et Romain Rolland. On nous a dit que la reconstruction de Jules Vallès était programmée, mais que, compte tenu des finances du conseil départemental, il ne fallait pas espérer plus. Pour nous, les autres leviers du vademecum de la mixité sociale, sont intéressants et peuvent donner des résultats utilisés habilement ensemble. Mais ils ne régleront pas les points noirs de la ville.
Le problème du privé a été également évoqué lors du CDEN, il devrait être associé (à la demande du ministre), à l’expérimentation menée dans la ville.
Pour l’Unsa Education, presque 35% des élèves nîmois sont scolarisés dans l’enseignement privé là où la moyenne est de 20% sur le département. Nous avons mis en cause l’absence d’anticipation de la ville de Nîmes depuis 25-30 ans. Nous avons estimé que la mixité sociale devait, à la base, être impulsée par un projet d’urbanisme visionnaire qui découle sur les collèges et non l’inverse.
Pour la construction d’Aubord, il n’y a aucun calendrier.
Pour la reconstruction de Remoulins, tout est prêt, mais il y a un problème avec les services de l’état et le PPRI qui bloquent les travaux pour le moment.