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SE-UNSA 29


 Par SE-Unsa 29
 Le  samedi 28 avril 2012

Mobilisés pour les manifestations du Premier Mai : rassemblements dans le Finistère

 

AIDE

Ce 1er mai 2012 est dans une situation particulière, à quelques jours de l’élection présidentielle :

  • Nous rappelons les revendications des salariés dans cette période de crise (emploi, précarité, salaires…).
  • Nous affirmons les priorités revendicatives et démocratiques du moment.
  • Nous réaffirmons le besoin d’une Europe solidaire.
  • Nous disons notre opposition à la xénophobie, au racisme, l’antisémitisme, à la préférence nationale.
  • Nous manifestons en intersyndicale.

 

Pour l’UNSA, il n’y a pas de vrai ou de faux travail. Les travailleurs qui ont un travail et ceux qui n’en ont pas, les salariés du public et ceux du privé ne sont pas et ne seront jamais des adversaires…. Nous défendons tous les travailleurs, quels que soient leurs origines, leurs statuts, leurs contrats, leurs situations.

Pour l’UNSA, la meilleure réponse à apporter à ceux qui veulent parasiter la journée internationale des travailleurs par des rassemblements antisyndicaux, c’est le nombre de manifestants qui se mobiliseront pour défendre les urgences sociales

Venez nombreux aux rassemblements intersyndicaux du Finistère le 1er mai :

Quimper, Brest, Morlaix, Quimperlé, Rosporden, Carhaix à 10h30 (lieux habituels).

Le social, c’est urgent

Partout en France, l’UNSA est présente dans les cortèges de ce 1er mai 2012. L’UNSA répond ainsi à l’appel intersyndical qu’elle a lancé avec la CFDT, la CGT, Solidaires et la FSU et tient à rappeler les exigences sociales qui sont les siennes.

Ce 1er mai 2012 tombe dans un moment particulier au regard du calendrier électoral français. Il appartiendra aux citoyens, dans quelques jours, de dire par leur vote qui sera le prochain Président de la République. Mais pour une organisation syndicale comme la nôtre, il y a un sens particulier à rappeler ici, aujourd’hui, dans la rue, à la veille de ce choix citoyen fondamental, quelles sont les exigences sociales que nous portons car le social, dans notre pays, comme en Europe, c’est urgent ! Mais en ce 1er mai, jour d’expression de la solidarité internationale entre tous les travailleurs, il y a aussi un sens tout particulier à proclamer notre attachement syndical aux valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité entre tous les citoyens, alors qu’un parti populiste d’extrême-droite vient de rassembler 6,4 millions de suffrages dans notre pays.

Des questions essentielles expliquent en partie ce vote, des questions essentielles qui sont au centre de la campagne électorale. Essentielles à nos yeux de syndicalistes parce qu’elles impactent la vie, le quotidien des salariés et de leurs familles, et, dans un contexte de crise profonde, pourraient nourrir encore plus, si elles n’étaient pas ou mal traitées, le repli sur soi et le rejet de l’autre.

Il y a l’emploi bien sûr, mais aussi la protection sociale, la formation, les services publics, la lutte contre les inégalités, le fonctionnement de notre démocratie sociale… C’est de cela que nous voulons parler pour rappeler aux deux candidats à la présidentielle qu’ils doivent entendre la voix des salariés portée par leurs organisations syndicales… ces corps intermédiaires légitimes et compétents pour proposer, contester, agir avec et au nom des salariés.

Les salariés de ce pays veulent être acteurs du débat démocratique, ils veulent un état où la démocratie respecte les citoyens, tous les citoyens, où la démocratie sociale donne la parole à tous les salariés, à tous leurs syndicats.

À l’UNSA, nous disons avec force que nous voulons qu’enfin une vraie démocratie sociale puisse vivre dans ce pays à coté de la démocratie politique ; démocratie politique et démocratie sociale, les deux volets complémentaires d’une vraie démocratie avec la même volonté d’avancer ensemble dans l’intérêt du pays et de ses citoyens.

La crise ne peut être le prétexte pour toujours réduire le modèle social français.

L’UNSA défend l’idée d’une politique de croissance ambitieuse, seule capable de relancer une économie au service des salariés et du pays plus qu’au service des seuls actionnaires et du monde de la finance.

L’UNSA défend l’idée d’une politique européenne solidaire. Une politique européenne qui offre à ses états membres des perspectives de croissance et non pas l’austérité qui renforce la crise, paupérise, précarise les populations.

Demain, un nouveau président sera élu(e), viendra ensuite un nouveau gouvernement et une nouvelle assemblée. À ceux-là, au patronat, l’UNSA le dit : elle sera dans la négociation, avec ses propositions, à chaque fois que l’intérêt des salariés aura à y gagner.

Mais l’UNSA sera prête aussi à aller dans la rue sur ses exigences et revendications, si, d’aventure, on continuait à s’attaquer à l’intérêt des mêmes salariés. Réformistes et exigeants, défenseurs obstinés aussi de nos valeurs républicaines démocratiques contre ceux qui voudraient stigmatiser, diviser, opposer, voilà notre feuille de route.