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Premier degrĂ© : que faire quand un Ă©lève est en crise ?
Article publié le jeudi 5 janvier 2023.
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1_Protection (de l’élève concerné, des autres élèves, des adultes)

- ne pas vouloir  Ă  tout prix contenir / contraindre l'Ă©lève au risque de recevoir des coups ;

- isoler l'élève afin de mettre en sécurité les autres élèves :

=> soit l'Ă©lève en crise accepte de sortir de la classe et de rejoindre le bureau de la Directrice ou du Directeur (si elle/il est disponible Ă  ce moment) ou un autre espace pour l'apaiser et apaiser les autres Ă©lèves, sous la surveillance d'un adulte  ;

=> soit l'Ă©lève en crise refuse de sortir de la classe (ou n’est pas en capacitĂ© de le faire). Dans ce cas,  si c'est nĂ©cessaire, les autres Ă©lèves sont momentanĂ©ment rĂ©partis dans les autres classes de l'Ă©cole. Dans le cas de crises rĂ©pĂ©tĂ©es, il peut ĂŞtre judicieux d'avoir prĂ©parĂ© quelques  activitĂ©s d'entraĂ®nement qui pourraient Ă  tout moment ĂŞtre rĂ©alisĂ©es par les Ă©lèves de la classe en cas de rĂ©partition dans les autres classes

Répartir les autres élèves n'est pas une chose aisée, mais parfois, il n'y a pas d'autre choix au risque de recevoir des coups et / ou des projections de la part de l'élève en crise

 2_Alerte (des parents, de l’IEN, de la DSDEN)

  Lorsque les autres Ă©lèves sont mis en sĂ©curitĂ© (l'Ă©lève "en crise" est alors soit dans une autre salle / bureau Directeur, soit dans la salle de classe sans les autres Ă©lèves) :

- laisser l'élève se calmer sans entrer dans la discussion parfois le silence est nécessaire pour que la pression retombe, parfois même, l’élève ne supporte pas qu’on le regarde en face à face ;

- si l'élève reste agité ne pas chercher à le contenir physiquement. Dans la salle, rester à distance des éventuels jets de projectiles ;

- si l'Ă©lève menace de  sortir de l'Ă©cole (escalader un mur / un portail) : le prĂ©venir qu'on ne va pas courir après lui, ce n'est pas notre rĂ´le, mais que la Gendarmerie sera prĂ©venue pour aller le chercher et le ramener chez ses parents (ou reprĂ©sentants lĂ©gaux). En prĂ©sence de l'Ă©lève, essayer de rester le plus calme possible, sans parler.

  Si la crise persiste que l'Ă©lève se met en danger ou met en danger les autres (autres = Ă©lèves ou adultes), mettre en Ĺ“uvre le protocole habituel dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© Ă  plusieurs reprises pour votre Ă©coles les annĂ©es passĂ©es :

* appeler la famille (ou les représentants légaux) pour qu'elle vienne chercher son enfant ;

* si la famille ne répond pas ou ne veut pas / ne peut pas se déplacer

=> appeler le 15

=> indiquer que la situation est ingĂ©rable pour l’école, que l'Ă©lève se met  lui-mĂŞme en danger ou que l’élève met en danger les autres, qu'il y a eu d'autres crises, .etc, rester factuelle

  Si le 15 indique que ce n'est pas de son ressort, demander Ă  parler au mĂ©decin rĂ©gulateur (les appels sont enregistrĂ©s), rĂ©-expliquer la situation (en gardant son calme), les crises antĂ©rieures et qu'il y a eu dĂ©jĂ  des coups reçus par les enseignants et autres adultes de l’école, et, le cas Ă©chĂ©ant des fiches SantĂ© SĂ©curitĂ© au Travail complĂ©tĂ©es, accident du travail, Faits Ă©tablissement, etc….

 

"Appeler le 15" est difficile pour un.e enseignante , une Directrice ou un Directeur d'école. Néanmoins, cela est nécessaire et s'inscrit dans le cadre du protocole en vigueur pour la sécurité des élèves et des personnels.

Dans tous les cas, afin de prĂ©venir la circonscription et la DSDEN, Ă©tablir (par la Directrice / le Directeur ou un.e enseignant.e concernĂ©.e par la situation) :

 

   * un fait Ă©tablissement en prĂ©cisant ce qui a Ă©tĂ© fait (de façon factuelle, date / horaire / lieux / qui fait quoi) y compris les appels au 15 et retranscrire ce qui a Ă©tĂ© dit.

et, selon les cas,
   * une fiche SST en prĂ©cisant ce qui relève de la SantĂ© SĂ©curitĂ© au Travail pour l’agent concernĂ©.

Ces 2 dĂ©marches permettent de garder trace des incidents et de prĂ©venir IEN mais aussi la  DSDEN 35 de la situation et de son Ă©ventuelle dĂ©gradation.

   3_PrĂ©vention

- l'ensemble de l'Ă©quipe Ă©ducative  et pĂ©dagogique de l'Ă©cole doit ĂŞtre mise au courant de la situation et de la conduite / propos Ă  tenir. Ce qui est dĂ©jĂ  le cas pour votre Ă©cole y compris avec le pĂ©riscolaire.

- veiller au respect de consignes de sĂ©curitĂ© notamment pour  la fermeture de l'Ă©cole et le protocole Ă  activer.

- pour la classe dans laquelle, un Ă©lève a des comportements dĂ©bordants, il faut anticiper ("avoir sous le coude") une activitĂ© qui pourra ĂŞtre faite dans les autres classes, si jamais il est nĂ©cessaire de rĂ©partir rapidement les Ă©lèves.  

  4_Suites Ă©ventuelles (mĂ©dicales, matĂ©rielles) pour les personnels

* les enseignant.e.s peuvent consulter leur mĂ©decin traitant pour Ă©voquer la situation (faire constater les traces de coups, stress gĂ©nĂ©rĂ©, …) et le cas, Ă©chĂ©ant, de complĂ©ter les formulaires « accident de service Â».

Le médecin jugera de la pertinence ou non d’un arrêt de travail, et / ou d’un accident de service

* les enseignant.e.s peuvent solliciter le rĂ©seau PAS (PrĂ©vention Aide et Suivi) de la MGEN (numĂ©ro unique : 0805 500 005) pour une Ă©coute et un soutien psychologique

* si des biens personnels ont été abîmés, déchirés par l’élève les enseignant.e.s doivent en faire la déclaration auprès de leur assureur

* les enseignant.e.s sont en droit de de porter plainte auprès de la Gendarmerie pour « coups et blessures, insultes, dĂ©gradation de biens personnels, etc … Â»

* le cas échéant, les enseignant.e.s peuvent également s’adresser à l’Autonome de solidarité.

  5_Suites pour l’élève

En fonction des situations (récurrence, gravité des faits, …) demander en urgence ou en différé une nouvelle ESS ou une nouvelle équipe éducative, sollicitant la présence d’un membre du pôle ressource de la circonscription. En parallèle des observations croisées habituelles, y relater les évènements de façon factuelle (joindre par exemple une copie du fait Établissement).
Une équipe éducative peut être programmée pour cet élève

  A noter

  * les enseignant.e.s peuvent consulter leur mĂ©decin traitant pour Ă©voquer la situation (faire constater les traces de coups, stress gĂ©nĂ©rĂ©, …) et le cas, Ă©chĂ©ant, de complĂ©ter les formulaires « accident de service Â».

Le médecin jugera de la pertinence ou non d’un arrêt de travail, et / ou d’un accident de service

* les enseignant.e.s peuvent solliciter le rĂ©seau PAS (PrĂ©vention Aide et Suivi) de la MGEN (numĂ©ro unique : 0805 500 005) pour une Ă©coute et un soutien psychologique

* si des biens personnels ont été abîmés, déchirés par l’élève les enseignant.e.s doivent en faire la déclaration auprès de leur assureur

* les enseignant.e.s sont en droit de de porter plainte auprès de la Gendarmerie pour « coups et blessures, insultes, dĂ©gradation de biens personnels, etc … Â»

* le cas échéant, les enseignant.e.s peuvent également s’adresser à l’Autonome de solidarité.

  LE GUIDE POUR GERER LES ELEVES PERTURBATEURS : ici

 

 
 
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