La réforme STI2D a fait l’objet d’un CHS-CT* Ministériel spécial le lundi 14 octobre.
(*) Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail
Exceptionnellement, ce CHS-CT s’est tenu en présence de l’inspection Générale et de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire. La convocation de cette réunion fait suite aux demandes des organisations syndicales et au suicide d’un collègue dans un lycée de Marseille.
A cette occasion, le SE-Unsa a rappelé les très nombreuses alertes lancées depuis 2011. Nous avions exprimé des inquiétudes dès la présentation de la réforme STI2D devant le Conseil Supérieur de l’Education.
A coté de la réforme STI2D elle-même et de ses implications en terme de charge de travail, les collègues ont également été confrontées à une opération de requalification menée tambour battant. En très peu de temps, les enseignants de STI ont été confrontés à un véritable bouleversement. Trop souvent, les collègues sont loin d’avoir pu bénéficier de l’accompagnement auquel ils auraient pu prétendre.
L’objectif du CHS-CT était de faire le point et de proposer des pistes pour que les collègues puissent retrouver une certaine sérénité.
L’Unsa Education a présenté un avis général sur la méthodologie de la réforme. Pour qu’une telle expérience ne se reproduise pas, plusieurs démarches sont indispensables :
Dans l’immédiat, des mesures ont été actées pour les enseignants de STI2D :
Les travaux conduits jusqu’à présent «en interne» à la DGESco sur le bilan de la réforme seront communiqués aux organisations syndicales. Un groupe de travail est annoncé pour la mi-novembre.
Pour le SE-Unsa, ce CHSCT doit marquer une rupture dans la gestion de la réforme STI2D. Trop d’alertes sont restées sans réponse. Le traitement de ce dossier doit maintenant être exemplaire.