La phase aiguë de la crise sanitaire semble passée et nous espérons que n’aurons pas à affronter un deuxième épisode équivalent. Il est l’heure de tirer de premières leçons.
D’abord il faut redire avec force que les personnels de l’Éducation, la Recherche et la Culture ont été au rendez-vous de la crise comme l’ensemble des agent·es publics qui ont répondu présent pour assurer la continuité essentielle du service public.
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Pour la première année, toutes les opérations de mutations se sont déroulées sans que les Commissions administratives paritaires (CAP) ne soient consultées sans que nos représentant·es ne soient associé·es.
L’an prochain, ce sera au tour des déroulements de carrière (avancement, promotions, liste d’aptitude) de connaître le même sort.
Nous, agent·es du Service public, sommes les premier·es touché·es par ces bouleversements : opacité voire non-respect des règles, absence d’informations pour comprendre et vérifier, indisponibilité de l’employeur pour nous répondre…
Nous dénonçons la loi de transformation de la Fonction publique d’août 2019 qui ne nous permet plus, à travers nos représentant·es, d’être assuré·es d’un suivi et d’une vérification des opérations de gestion de nos mutations et de nos carrières.
Avec l’UNSA Éducation, nous réaffirmons :
Nous demandons :
L’UNSA Éducation rappelle son opposition à la loi de transformation de la Fonction publique du 6 août 2019 qui vient fortement impacter le dialogue social et les instances de concertation en fusionnant les CT et CHSCT et en restreignant considérablement les compétences des CAP.