Article publié le jeudi 7 janvier 2010.
Pas de consigne de boycott mais une démarche commune aux 3 principaux syndicats du 1er degré, sous la forme d’une lettre au ministre, lui demandant la remise à plat du dispositif et l’ouverture d’une concertation sur ce sujet. (Lettre en pièce jointe.)
Le point sur les évaluations 2010 :
1) Calendrier
| CM2 | CE1 |
Distribution des livrets | Du 13 au 15 janvier | 11, 12 et 14 mai |
Passation des épreuves | Du 18 au 22 janvier | Du 17 au 21 mai |
Corrections | Du 25 au 29 janvier | Du 25 au 28 mai |
Remontée des résultats | Du 28 janvier au 17 février | Du 27 mai au 16 juin |
Information des parents | Du 1er au 5 février | Du 30 mai au 4 juin |
Publication des résultats | 24 février | 21 juin |
2) Les modifications par rapport à 2009
- Suppression d’un certain nombre d’items correspondant à des compétences de fin CM2
- Modification d’un certain nombre d’items pour évaluer des compétences nouvelles.
- Ajout d’un code pour non-réponse (qui permet de n’évaluer que ce qui a été travaillé en classe)
- Modification de l’application locale permettant un calcul pour chaque élève sur la base du nombre réel d’items effectués.
- Modification de l’application nationale pour permettre un travail par item au niveau des circonscriptions
La position du SE-UNSA
Le SE-UNSA continue à penser que les objectifs de ces évaluations restent confus. Les modalités ne permettent pas une évaluation fine des compétences des élèves et ne peuvent pas réguler l’action pédagogique des enseignants. Elles sont très lourdes, si leur objectif réel est un pilotage global du système éducatif. Une évaluation sur échantillon représentatif serait suffisante.
Pour autant, les principaux reproches adressés au protocole ont été pris en compte par le ministère, dans la mesure où seuls les items portant sur des compétences travaillées pourront être renseignés. La date de passation en CM2 (janvier) est certes critiquable, mais une évaluation CM2 en mai-juin présente des risques à éviter à tout prix : transformation des évaluations en examen d’entrée en 6ème ou utilisation des résultats pour évaluer la valeur professionnelle des enseignants.
Le ministère a renouvelé son engagement à ne pas communiquer les résultats école par école.
La situation est moins critique que l’an dernier. De plus, nous devons prendre en compte les réactions des collègues qui ont reproché aux syndicats de les avoir mis en difficulté l’an dernier avec une consigne de boycott partiel.
Le SE-UNSA a donc décidé de ne pas lancer de consigne de boycott.