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Samedi matin : le nouveau dĂ©cret respecte le relevĂ© de conclusion
Article publié le mardi 1er avril 2008.
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Tout d’abord, nous déplorons que certaines organisations syndicales aient fait, à ce sujet, une campagne de désinformation.

En effet, il n’est pas acceptable de surfer sur les inquiétudes légitimes des collègues en provoquant à grand coups d’informations purement hypothétiques, peurs et nouvelles inquiétudes.

La réalité est assez complexe en l’état. Pourquoi y ajouter des informations mensongères et anxiogènes ?

 

Lors de la CAPD qui a lieu aujourd’hui même, nous demanderons à l’IA de prendre position.

 

Vous trouverez ci-dessous :

  • l’explicitation du nouveau décret sur l’organisation des enseignements
  • l’explicitation du nouveau décret sur l’aide pour les enfants en difficulté
  • notre position sur la suppression du samedi matin évoquée au conseil supérieur de l’éducation du 20 mars.

 

En PJ : Tableau comparatif de l’ancien et nouveau décret, Texte du relevé de conclusion, spécial 4 pages relevé de conclusions du protocole de discussion.

 

 

Relevé de conclusions « samedi matin » :

on entre dans le concret !

 

Lors du Conseil Supérieur de l’Education du 20 mars, le texte traduisant l’aide aux élèves en difficulté a été soumis à un vote (consultatif) qui a été défavorable.

Il modifie le décret 90-788 relatif à l’organisation et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires (voir tableau comparatif en PJ).

 

Vous pourrez constater par vous-mêmes la parfaite adéquation entre les termes du relevé de conclusions (voir en PJ) sur la partie « aide aux élèves en difficulté » et la traduction réglementaire qui en est maintenant faite. Cela rassurera en premier lieu les collègues qui, à juste titre, se posent de nombreuses questions sur la déclinaison concrète du dispositif dans les écoles.

 

Espérons que ce texte calmera aussi les mauvais esprits qui agitent l’épouvantail du relevé de conclusions comme source de tous les maux : le doute sera ainsi définitivement levé !

 

Apparaissent maintenant, clairement, les modalités telles que contenues dans le relevé de conclusions que le SE-UNSA a signé :

 

· L’organisation et la durée de la semaine scolaire 

Désormais, le temps scolaire s’établit à 24 heures par semaine.

Les cours auront lieu à raison de six heures par jour le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Il figure en même temps la possibilité, pour les conseils d’école, de demander l’aménagement de la semaine scolaire sur 4 jours et demi (cours le mercredi matin).

 

· Le dispositif d’aide aux élèves en difficulté 

L’organisation générale de l’aide personnalisée émane du conseil des maîtres qui doit faire une proposition à l’IEN, lequel doit ensuite l’arrêter.

C’est le maître de la classe qui établit la liste des élèves concernés après accord des parents.

Ces élèves peuvent bénéficier de deux heures maximum d’aide personnalisée par semaine.

 

à Ainsi les IA ou IEN, tentés d’imposer autre chose et ayant déjà annoncé telle ou telle organisation doivent revoir leur copie. 

 

à C’est le conseil des maîtres qui propose, cela doit donc d’abord venir des écoles, pas de l’administration. Il est bien sûr possible que les IEN commencent à organiser la réflexion dans les écoles, notamment pour suggérer des pistes de travail.

De là à imposer un fonctionnement unique, ce n’est pas acceptable pour le SE-UNSA !

 

· Le « statut » du samedi :

Plus d’heures d’enseignement le samedi.

à Mais rien n’interdit d’y prévoir les 60h d’aide aux élèves en difficulté, souplesse que de nombreux collègues réclament.

 

· Les dates de vacances :

Volonté d’uniformiser les dates via un calendrier scolaire national.

 

 

Le SE-UNSA se servira de ce texte pour contrecarrer toute lubie de l’administration qui annonce dans certains départements telle ou telle organisation, d’autorité.

 

Pour le SE-UNSA ce relevé de conclusions engage bien ses signataires dont le Ministère en premier chef. Il doit veiller à ce que les administrations départementales l’appliquent, dans sa globalité.

 

 

Texte sur les « 108 heures » :

 

Un pré-projet de décret (avant examen en CTPM probablement mi-avril), modifiant l’actuel décret 91-41 sur le service des enseignants, nous a été transmis pour avis. Nous avons réclamé une concertation sur la circulaire d’application qui doit en découler (même si elle n’a pas vocation à être traitée dans le cadre du CTPM) notamment pour y inclure le traitement particulier des directeurs dans le dispositif aide aux élèves en difficulté mais aussi pour caler un peu plus précisément la mise en œuvre concrète de l’aide personnalisée, du côté du service des enseignants.

 

N’hésitez pas à nous contacter 27@se-unsa.org

 

 

 

Intervention du SE-UNSA au CSE du 20 mars 2008

sur la suppression du samedi matin

 

Les textes examinés aujourd’hui traduisent réglementairement la décision du ministre de supprimer les cours du samedi matin et d’utiliser les heures ainsi libérées pour le soutien scolaire aux élèves en difficulté.

 

Cette décision a été prise, rappelons-le, sans aucune concertation.

 

Le SE-UNSA aurait aimé, qu’avant l’annonce, l’on s’interroge, que l’on interroge l’ensemble de la communauté éducative :

- sur le traitement de la difficulté scolaire, qui pour nous relève du temps de la classe et non du temps de l’après classe

- sur le bénéfice que peuvent retirer les élèves en difficultés d’un dispositif où on leur propose plus d’école là ou il faudrait « mieux »d’école

- sur la prise en compte des rythmes de vie de l’enfant et de l’élève et donc sur une évolution de l’organisation de la journée et de la semaine scolaire

- sur la mise en œuvre concrète du dispositif, sa faisabilité, notamment dans les zones rurales où la question des transports scolaires ne peut pas être éludée

- Sur l’amélioration des conditions de la concertation et du travail en équipe des enseignants 

- Sur les relations indispensables à renforcer avec les familles

 

Il y avait là matière- et moyens budgétaires conséquents - de faire évoluer l’école primaire, au bénéfice de ces 15% d’élèves dont chacun mesure les difficultés à l’entrée au collège, mais aussi matière et moyens à repenser le service des enseignants pour leur permettre de mieux aider ces élèves en difficulté.

 

Malheureusement, pour les élèves comme pour les enseignants, l’effet d’annonce a primé sur toute considération pédagogique. Le politique a primé sur l’éducatif. Il y avait là une opportunité. La précipitation en a fait un rendez-vous manqué.

 

C’est donc dans ce cadre imposé que le SE-UNSA est entré dans la discussion que vous avez ouverte. Nous y avons défendu le rôle et l’initiative des équipes d’enseignants, des RASED, dans le repérage et les modalités de traitement de cette difficulté scolaire, et cela en opposition à une conception uniforme, rigide et normative du traitement de la difficulté scolaire. Chaque école est différente, et, les plus à-même de développer les dispositifs d’aide et de soutien adaptés aux élèves, au contexte local, à l’environnement social et économique sont ceux qui s’y trouvent en première ligne : les enseignants.

 

Les discussions ont permis d’avancer dans ce sens, en laissant la maitrise du dispositif aux conseils des maitres et en actant que ce temps de repérage, de concertation, de mise en place des modalités de remédiation fait partie intégrante du traitement de la difficulté scolaire. C’est essentiel. Elles ont aussi permis d’acter du temps de formation supplémentaire pour les enseignants, intégré dans leur temps de service. (Voir en PJ le spécial 4 pages sur le relevé de conclusion)

 

Ceci étant, la mise en œuvre concrète sur le terrain s’annonce difficile et nous restons malgré tout très circonspects sur l’impact pédagogique de cette mesure, d’autant que rien ne dit que les élèves concernés et leurs familles entreront dans le dispositif. Quant aux élèves concernés, souvent en délicatesse avec l’institution, on leur propose d’alourdir leur journée d’écolier déjà bien chargée. Reléguer le traitement de la difficulté scolaire hors du temps scolaire ne va pas dans le sens d’une prise en charge efficace des élèves.

 

Pour ces raisons le SE-UNSA s’abstiendra lors du vote de ces deux projets de textes.

 


   Modif dĂ©cret de 90   
(80.6 ko)
   RelevĂ© de conclusions   
(19.8 ko)
   SpĂ©cial 4 pages   
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