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RentrĂ©e de janvier : ApprĂ©hension et tension, l’École a besoin d’être soutenue !
Article publié le lundi 3 janvier 2022.
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Après une augmentation du nombre de contaminations à la Covid, fortement liée au variant Omicron, l’exécutif a annoncé lundi 27 décembre 2021, de nouvelles mesures pour renforcer les règles sanitaires. Les annonces sont arrivées en fin de semaine, notamment sur une nouvelle durée d’isolement pour les cas contact.
 
Si pour le SE-Unsa, la question de l’école a été très - voire trop - rapidement évoquée, des évolutions des dispositions actuelles sont pourtant essentielles.
Pour les enfants et les jeunes d’abord, pour l’ensemble de l’organisation de la société ensuite, l’École joue un rôle primordial. Pour le SE-Unsa, les mesures pour l’École doivent préserver la santé physique et psychologique de chacun, limiter la propagation épidémique et conserver une scolarisation qui reste autant que possible positive/utile pour les apprentissages et le bien-être des élèves.
Par consĂ©quent, la question Ă©tait moins de savoir si la rentrĂ©e serait reportĂ©e que de savoir comment passer cette 6e vague Ă©pidĂ©mique Ă  l’École.
 
 
Modifier la gestion des cas positifs
 
Pour le SE-Unsa, la situation de quasi rupture qu’a connue l’École dans de nombreux endroits au mois de décembre ne peut se reproduire et encore moins s’amplifier. La procédure à suivre lorsqu’il y a des cas positifs doit être modifiée pour être claire et tenable. Pour maintenir les écoles, collèges et lycées ouverts sur le long terme, il faut savoir fermer ponctuellement les classes rapidement pour les rouvrir après 7 jours, avec des résultats de tests négatifs à l’issue de cette période.
Le cumul enseignement en prĂ©sentiel/distanciel doit ĂŞtre stoppĂ© !
 
 
Améliorer le dépistage
 
Les capacités des campagnes de tests en milieu scolaire doivent être accrues et se concentrer vers les tests réactifs, c’est-à-dire sur les écoles et établissements où un cluster est suspecté.
 
 
Abonder les moyens de remplacement
 
Le recrutement d’enseignants dédiés au remplacement qui a été annoncé au SE-Unsa avant les vacances en réponse à son alerte sociale doit être effectif et conséquent. La règle du non-brassage des élèves lorsqu’il y a une absence non-remplacée doit être respectée partout, ce qui n’était pas le cas en décembre.
 
 
Protéger en priorité
 
Le SE-Unsa rappelle également ses demandes d’accès prioritaire à la vaccination pour les personnels qui le souhaitent et qui pour l’instant trouvent très difficilement des créneaux pour leur dose de rappel.
Il semble aussi désormais nécessaire d’octroyer aux personnels une indemnisation forfaitaire de leurs achats de masques et autotests pour en finir avec les attentes de distribution de cette protection.
 
 
Permettre de mesurer la qualité de l’air
 
La qualité de l’air apparaît toujours comme un point faible malgré deux années d’épidémie. L’état doit décider de l’obligation de disposer de capteurs de CO2 pour les salles de classes et les espaces de restauration.
 
 
La situation du mois de janvier s’annonce très difficile. Par ailleurs, l’entrée en vigueur d’un pass vaccinal pour accéder à certains lieux, notamment culturels devra prendre en compte l’absence de schéma vaccinal complet pour certains élèves afin de ne pas les priver de certains apprentissages.
Pour le SE-Unsa, l’École et ses personnels doivent être soutenus face à cette nouvelle épreuve.

 

RentrĂ©e du 3 janvier : apprĂ©hension et tension

Alors que l’épidĂ©mie s’emballe encore davantage, les Ă©coles, collèges et lycĂ©es rouvriront lundi 3 janvier dans une grande apprĂ©hension des jours Ă  venir. Ă€ celle-ci s’ajoute la tension suscitĂ©e par un ministre qui veut s’accaparer notre objectif commun de sauvegarder la scolaritĂ© de nos Ă©lèves. RĂ©pĂ©ter en boucle « L’école ouverte Â» en laissant supposer que les questionnements et demandes de la profession cachent une volontĂ© de fermer nos classes est contre-productif alors qu’il faudrait favoriser la cohĂ©sion avec les personnels, ainsi qu’entre les familles et l’École, Ă©couter les besoins et aussi faire preuve d’humilitĂ© quand on ne sait pas ce que sera la situation des prochaines semaines.
 
DĂ©cembre a Ă©tĂ© particulièrement compliquĂ© dans les Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires, et commençait Ă  l’être dans de nombreux collèges et lycĂ©es avant que les vacances ne permettent un rĂ©pit. La pĂ©riode qui s’ouvre s’annonce encore plus difficile. L’École rouvre parce que sa fermeture, en plus d’être prĂ©judiciable aux Ă©lèves, n’aurait de sens qu’avec d’autres mesures de restrictions en population gĂ©nĂ©rale. NĂ©anmoins, rien ne permet d’être sĂ»r de pouvoir tenir jusqu’aux prochaines vacances scolaires. Ă€ dĂ©faut de certitudes, il faudrait s’en donner les moyens. Le SE-Unsa a formulĂ© de nombreuses propositions et demandes pour se donner des chances de tenir. La première, c’est l’attention portĂ©e aux conditions de travail car au-delĂ  des nĂ©cessaires protections face au virus, il faut que les consignes, leur faisabilitĂ© et le rythme soient respectueux des personnels. Une mise Ă  jour de la Foire aux questions le 31 dĂ©cembre en attendant une nouvelle le 2 janvier ne surprend plus mais exaspère dangereusement. Alors que 2022 est aussi une annĂ©e importante de la vie dĂ©mocratique de notre pays, aux cĂ´tĂ©s de chacune et de chacun, aux cĂ´tĂ©s de l’École, le SE-Unsa revendique les moyens de pouvoir mieux vivre nos mĂ©tiers.
 
Paris, le 1er janvier 2022

Stéphane Crochet,
Secrétaire général du SE-Unsa

 

 
 
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