Retour à l'article normal

SE-UNSA 25


 Par SE-UNSA 25
 Le  jeudi 7 avril 2022

Petit guide de la démocratie au congrès du SE-UNSA

 

Congrès de Toulouse - mars 2022

Le congrès national du SE-UNSA de Toulouse en mars 2022 a permis à de nombreux militants de toute la France d’éprouver physiquement la démocratie dans notre syndicat.

Le congrès consiste essentiellement à mettre à plat « la bible » du syndicat : c’est-à-dire le projet syndical. C’est lui qui définit les souhaits (et donc les revendications) du syndicat sur son champs syndical qui couvre les questions d’éducation, de la maternelle au lycée. Les réprésentants du personnel du SE-Unsa vont s’appuyer dans les 4 années à venir sur ce projet syndical afin de mener à bien les différents mandats. Ils représentent le syndicat (ses adhérents et militants) et surtout pas seulement eux-mêmes… D’où le besoin fréquent de se référer aux mandat qu’ils portent (le projet syndical).

La préparation du congrès a commencé bien en amont du congrès de mars à Toulouse.

Les adhérents du syndicat ont été invités en 2022 à discuter et proposer des évolutions au projets syndical. Ces propositions sont appelées des amendements.

Les différentes sections syndicales départementales ont pu discuter et voter en congrès départementaux des amendements sur le projet syndical précédent et ceci dans toute la France métropolitaine ainsi que dans les territoires ultramarins.

La même démarche a été mise en œuvre, également, dans toutes les sections académiques.

Une sorte de « navette » a ensuite été mise en place entre les propositions d’amendement et la commission des résolutions nationales qui s’est prononcée, avec force arguments, sur l’intérêt ou non de conserver ou de modifier le ou les amendements proposés.

Les sections avaient la possibilité de supprimer le ou les amendements en question ou bien de demander leur maintien afin d’engager une discussion au congrès.

Lors du congrès national, les différentes sections porteuses d’amendements ont pu défendre en commission leurs propositions, avec toujours les mêmes solutions (retrait de l’amendement, modification ou maintien en l’état), à l’issue des travaux des commissions (qui ont duré 1,5 journées de travail pour une dizaine de commissions tout de même…) dans lesquelles tous les délégués présents pouvaient assister ET participer aux débats selon leurs souhaits et dans les commissions de leur souhait.

Enfin, les amendements qui ont « survécus » aux débats dans les commissions sont présentés un par un par les sections qui les portent lors de l’assemblée plénière. A chaque amendement évoqué, la même question est posée, retrait ? modification ? ou maintien ? En cas de modification ou maintien, l’avis de la plénière est sollicité sous forme de vote. Chaque section (départementale ou académique) détient un certain nombre de droits de vote qui est fonction du nombre d’adhérents de la section.

Le vote à la majorité peut s’effectuer à main levée ou sur mandat, c’est-à-dire à bulletin secret sur demande de la section porteuse de l’amendement (à l’aide d’une application de vote électronique).

 

Toute ces démarches sont longues et fastidieuses mais démontrent (s’il en était encore besoin) l’importance et la nécessité de la démocratie au sein du Syndicat des Enseignants de l’UNSA.