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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  jeudi 21 juin 2012

EVS : agir pour la prolongation des contrats.

 

Le SE-Unsa acte, avec satisfaction, la volonté affichée du gouvernement de renouveler au moins 14 000 contrats dans l’Education nationale, dans le cadre de la priorité donnée à l’emploi.

Depuis cette annonce, à chaque audience avec le ministre de l’Education nationale ou son cabinet, le SE-Unsa alerte sur la nécessité de prendre des mesures rapides pour éviter le renvoi au chômage de plusieurs milliers d’EVS, qui sont déjà dans des situations précaires.

Le SE-Unsa a également décidé d’en appeler au Premier ministre, a porté également cette exigence auprès de la conseillère Education à l'Elysée. De plus, il a demandé à son union interprofessionnelle, l’Unsa, de s’adresser en ce sens au ministre du Travail.

Tout doit être mis en œuvre très vite pour que ces renouvellements de contrat s’accompagnent du réemploi des EVS n’ayant pas atteint la limite de la durée juridique prévue dans le code du travail.

Sachant qu’un certain nombre ont été recrutés sur des contrats de 6 mois, il ya donc là un véritable espoir pour ces salariés de ne pas se retrouver, dès juillet, au chômage.

En effet, les renouvellements doivent faire l’objet d’un avenant soumis à l’acceptation du salarié avant le terme initial de son contrat. La demande de prolongation de contrat motivée doit également être accompagnée d’une attestation d’expérience professionnelle et d’une liste des actions de formation à poursuivre.

Pour le SE-Unsa, cette exigence de prolongation des contrats a également un sens par rapport à la continuité des missions effectuées : aide administrative aux directeurs d’école, assistance handicap pour les élèves.

Sans préjuger de futures discussions que le SE-Unsa réclame concernant l’avenir des missions que ces personnels effectuent, le nouveau gouvernement doit prendre en compte la situation de ces femmes et hommes dont le travail doit être reconnu.

Dans cette perspective, l’anticipation de certaines mesures est impérative. En juillet, ce sera trop tard !