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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  samedi 3 avril 2010

Réforme de la voie technologique : les bonnes intentions ne suffisent pas

 
Le CSE du 1er avril vient d’examiner les projets de textes relatifs à la rénovation de la voie technologique, et plus particulièrement les séries STI et STL.
 
Le projet présenté par Luc Chatel a pour objectif de mieux préparer les lycéens de la voie technologique à leur réussite dans l’enseignement supérieur. Cette rénovation s’avère plus que nécessaire pour une filière qui ne cesse de perdre de son attractivité depuis de nombreuses années et qui doit être clairement distinguée de la voie professionnelle.
 
Le SE-UNSA a été exigeant dans les discussions qu’il a menées avec le ministère. Pour atteindre les objectifs de la rénovation, il est en effet indispensable de dépasser le stade des bonnes intentions. La réussite de la réforme repose sur deux piliers : des possibilités accrues de diversification des modalités pédagogiques, et un accompagnement soutenu des enseignants.
 
Sans un volant d’heures complémentaires suffisant pour assurer les acquisitions des élèves dans les enseignements technologiques bien sûr, mais aussi dans les enseignements généraux, la réforme ne peut pas atteindre ses objectifs. Elle ne peut pas réussir non plus sans l’adhésion des personnels dont les conditions d’exercice du métier doivent être précisées.
 
Le SE-UNSA attendait donc que des engagements clairs soient pris dans ces deux directions, avec une attention particulière pour les personnels touchés par des mesures de reconversion.
 
Le SE-UNSA considère que les assurances demandées ne sont pas au rendez vous. Il estime en outre que les annonces faites par le ministre lors du CSE, sur le volet « ressources humaines » ne garantissent en rien leur mise en œuvre effective par les recteurs.
 
En conséquence, le SE-UNSA s’est exprimé contre les projets de textes présentés au CSE.
 
 
Paris, le 1er avril 2010
Christian Chevalier
Secrétaire Général