En novembre et décembre la situation du remplacement était catastrophique. Lorsque nous interpelions l’administration, on nous répondait que c’était en raison de l’épidémie de grippe. C’était certainement très vrai mais l’épidémie est passée et des problèmes demeurent.

Depuis environ trois semaines, de nombreuses situations de congés maladie non remplacés nous sont remontées.

Le groupe de travail du 15 février sur les règles du mouvement a donc aussi été l’occasion de reparler de la situation de tensions que connaissent les écoles face à des absences non remplacées. L’Inspecteur d’Académie a dit qu’il y avait seulement un nombre moyen de 15 classes non remplacées ! Ouf, on est soulagés. Ce n’est qu’une quinzaine d’écoles qui se débrouille pour gérer les élèves sans enseignants tout en essayant de faire classe aux autres. Un bon moyen pour que les enseignants présents soient rapidement épuisés et à leur tour malade.

La majorité si prompte à se préoccuper des pauvres élèves abandonnés les jours de grève ferait bien de s’occuper aussi de l’accueil et de l’enseignement lors des congés maladie. Et vraisemblablement le recours aux retraités n’est pas la meilleure solution.

Nous réaborderons ce sujet lors des opérations de carte scolaire. Organiser l’enseignement ce n’est pas seulement ouvrir et fermer des classes, c’est aussi prévoir le remplacement des congés et des départs en formation continue.