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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  mardi 26 janvier 2010

L’avenir des auxiliaires de vie scolaire soumis aux arbitrages ministériels

 

Lors de la séance du Comité national consultatif des personnes handicapées du 19 janvier, les organisations syndicales ont interpellé Nadine Morano, secrétaire d’État aux Solidarités, sur les mesures prises à la hâte en fin d’année 2009 (Cf. UNSA-Infos du 11 janvier 2010).

Elles ont particulièrement insisté sur les mobilisations autour de la situation des Auxiliaires de vie scolaire (AVS) dont le contrat venait à expiration à la rentrée 2009. Le gouvernement a mis en place un dispositif de reprise associative qui aura concerné au final moins d’une centaine d’AVS sur les 10.000 concernées à terme.

Le groupe de travail sur la professionnalisation des auxiliaires de vie scolaire mis en place à l’automne 2009 a fait un travail considérable d’exploration, mais au stade où nous en sommes, le pire serait d’en sortir avec une « professionnalisation » a minima, sur la base d’une reconnaissance de qualification sous-évaluée, et sans avoir réglé le problème du cadre d’emploi, du pilotage, du financement.

Il est urgent, pour les familles comme pour les AVS actuels, de sortir ces personnes de la précarité, de leur assurer un cadre d’emploi pérenne, avec un niveau de compétence que les organisations syndicales situent au niveau IV, de doter les départements d’un véritable service de l’accompagnement des jeunes, permettant une égalité d’accès au service sur le territoire pour les familles des enfants handicapés dont les besoins d’accompagnement auront été reconnus. Le financement de ces services doit être public, contrôlé, chaque acteur (Éducation nationale, collectivités territoriales, MDPH Maisons départementales des personnes handicapées...) devant participer à la hauteur de ses obligations légales dans le cadre de la prestation de compensation notifiée par la MDPH.