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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  mercredi 7 janvier 2009

Le SE-UNSA demande au ministre de surseoir aux évaluations de CM 2

 

Le ministère de l’Education nationale jugerait-il que les sujets de tension manquent dans les écoles ? Il faut croire que oui si l’on en juge par les évaluations de CM 2 qu’il s’apprête à imposer aux enseignants ! Encore une fois, un dispositif mal réfléchi, lourd et potentiellement dangereux tombe d’en haut … Encore une fois, il n’aura fait l’objet d’aucune concertation préalable.

Pour le SE-UNSA, il y aurait un véritable intérêt à des évaluations nationales permettant de vérifier les acquis en fin de cycle et ainsi de mieux appréhender les performances du système scolaire. Mais avec des passations d’épreuves entre le 19 et le 23 janvier, donc en milieu d’année scolaire, ces objectifs sont impossibles à atteindre !

De surcroît, les modalités proposées sont à la fois simplistes, ce qui interdira toute connaissance fine des acquisitions des élèves, et complexes quant au protocole de saisie et de remontée des résultats.

Enfin, le SE-UNSA constate qu’aucune garantie n’est donnée quant à la confidentialité des évaluations. La porte est donc ouverte à un « classement » des écoles selon les résultats des enfants, induisant des logiques de concurrence consuméristes inacceptables au regard des objectifs de l’Ecole publique.

Le SE-UNSA appelle le ministère à faire preuve de sagesse. Il demande au ministre de surseoir à ces évaluations de CM 2 et d’engager des discussions pour construire un outil pertinent garantissant la confidentialité des résultats.

Paris, le 7 janvier 2009

Luc Bérille

Secrétaire Général