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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  lundi 17 janvier 2022

A colère record, grève record !

 

À colère record, grève record !

Ce jeudi 13 janvier, la mobilisation historique dans l’Éducation nationale témoigne de la profonde colère des personnels face à la situation intenable et méprisante dans laquelle ils sont placés depuis bientôt 2 ans.  

Pour l’UNSA Education, ce ras-le-bol doit être entendu sans délai. Nous avons appelé à la grève mais avons fait le choix de ne pas appeler au rassemblement au vu du contexte épidémique actuel. En revanche, une délégation départementale (composée de la secrétaire départementale du SE-UNSA Hélène Maleterre, de la secrétaire départementale UNSA Education Sabine Turschwel et du secrétaire départemental SNPDEN UNSA Nicolas Couzier) a été reçue ce jour par Madame Malabre, IA-DASEN. C’était l’occasion pour notre fédération de porter haut nos revendications devant notre hiérarchie. Nous avons pu également aborder les exigences des différents syndicats qui la composent mais non présents à l’audience : Syndicat des Inspecteurs (SIEN Unsa), Syndicat des infirmier·e·s scolaires (SNIES), Administration et Intendance (AetI), Syndicat des assistant·e·s sociales (SNASEN). Toute notre fédération se retrouve sur les points suivants :

  • Stop aux changements incessants annoncés par voie de presse : pour être acceptables et applicables, les modifications de protocoles doivent être discutées avec les organisations syndicales et communiquées clairement et directement aux personnels concernés, avec des délais de mise en place ; 
  • Stop à la double-journée : les temps personnels doivent être respectés sans astreinte déguisée et le cumul de l’enseignement en présentiel et en distanciel doit être stoppé.
  • Stop au « Débrouillez-vous avec la FAQ » : les personnels doivent avoir des réponses concrètes, cohérentes et en proximité, face aux questions qui se posent quotidiennement dans l’application des consignes.
  • Stop à l’insuffisance des équipements de protection : les masques chirurgicaux doivent être fournis immédiatement et des masques FFP2 doivent être mis à disposition de tous les personnels qui le souhaitent. Des autotests doivent être délivrés sans limitation de nombre.
  • Stop aux locaux inadaptés : les capteurs de CO2 doivent être disponibles dans toutes les écoles et tous les établissements. Les travaux nécessaires doivent être immédiatement engagés pour l’aération et des points d’eau en nombre suffisant.

 

  • Stop au manque d’enseignants, CPE et assistants d’éducation : il faut recruter des personnels via les listes complémentaires des concours et via des contrats décents pour les enseignants et CPE contractuels ainsi que pour les assistants d’éducation. 
  • Stop aux demandes accessoires : tout ce qui n’est pas essentiel à la gestion de crise doit être systématiquement supprimé. Nous devons nous recentrer sur l’essentiel dans cette période de crise où les personnels sont déjà placés en sur-régime.

 

 

L’École et ses personnels sont au bord de la rupture et ont besoin de soutien réel pour continuer à fonctionner. Nous avons trouvé une administration locale à l’écoute et ouverte au dialogue social avec notre organisation syndicale. Nous avons pu, en tant que syndicat réformiste amener des propositions qui seront étudiées (Maintien des décharges de petites directions, des tests moins invasifs pour les élèves, suspension des activités pédagogiques complémentaires, appui vie scolaire aux établissements, étudiants en formation mais déjà détenteurs du Master en renfort sur les remplacements). L’inspectrice d’académie nous a assuré qu’une réponse nous serait faite rapidement.