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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  jeudi 26 avril 2018

1er mai 2018

 


Le 1er mai est d’abord et avant tout la journée internationale de solidarité des travailleurs. C’est donc le moment idéal pour affirmer notre solidarité avec les travailleurs du monde entier. Nous pensons particulièrement à la répression syndicale en Turquie. C’est pourquoi, avec la confédération européenne des syndicats (la CES), nous soutenons nos camarades syndicalistes turcs, privés de travail ou emprisonnés, à cause du combat qu’ils mènent pour faire respecter la démocratie et la liberté syndicale.

En 2018, c’est aussi l’occasion de réaffirmer notre solidarité particulière avec les réfugiés. Pour l’immense majorité d’entre eux, ce sont des travailleurs contraints à l’exil pour sauver leur vie et celle de leur famille face à la guerre et au totalitarisme. L’UNSA redit ici que le droit d’asile est un droit démocratique fondamental qui n’est pas négociable. Et il ne peut y avoir asile sans accueil dans le respect de la dignité des personnes et de leurs droits, avec un temps et des moyens permettant la constitution des dossiers et leur instruction. C’est en cela que le chemin qu’emprunte le projet de loi en cours de discussion au parlement, qui cherche à dissuader et à décourager, ne peut nous satisfaire.

2018, c’est aussi un anniversaire. Il y a 50 ans, la France vivait « mai 1968 », qui est devenu une référence historique dans l’histoire sociale de notre pays. A l’UNSA, parmi les nombreux acquis de cette période, nous en retenons un essentiel : « la création des sections syndicales d’entreprise ». Le 1er mai 2018, l’UNSA appelle de ses vœux le renforcement du syndicalisme dans tous les lieux de travail. Cette évidence est particulièrement incontournable à l’heure où d’aucuns veulent contester l’existence même des corps intermédiaires.

Enfin concernant l’actualité sociale française, l’UNSA est mobilisée et continuera à se mobiliser partout pour porter des propositions, défendre les salarié-e-s et défendre l’intérêt général. Nous pensons évidemment aux cheminots, aux Ehpad, à la fonction publique, et à toutes les actions sectorielles pour les salaires et pour l’emploi dans les administrations ou les entreprises. A chaque fois notre détermination et notre ligne sont les mêmes : construire dans le dialogue social. Et c’est un combat en France, parce qu’une fraction rétrograde du patronat n’en veut pas mais aussi parce que la méthode gouvernementale consiste, sur un trop grand nombre de sujets, à en faire l’économie.

A l’UNSA, nous voulons que ce 1er mai 2018 permette à chacun d’affirmer ses positions, ses propositions et d’œuvrer dans l’intérêt collectif : reconnaissance et respect de chaque salarié et agent public. Exigences pour leurs salaires et leur pouvoir d’achat, pour l’emploi, pour leurs conditions de travail.

Avec notre syndicalisme de construction, notre syndicalisme pragmatique, nous revendiquons un avenir positif pour les salariés, un mode d’organisation du travail qui les protège sans ignorer l’efficacité économique dont dépend aussi l’emploi. C’est pour cela qu’à l’UNSA, nous ne transigerons pas sur le dialogue social ou la négociation qui sont pour nous les seules méthodes qui vaillent, celles qui fondent notre ancrage réformiste. 

 

Rassemblements à 10h30:

Périgueux Bourse du travail

Bergerac Palais de Justice