Retour à l'article normal

SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  samedi 16 février 2008

Venue de Sarkozy - Prise de parole UNSA devant le palais de justice

 

 

Alors que le président de la république démocratiquement élu est dans notre ville, nous nous retrouvons à manifester. C’est inhabituel pour les organisations syndicales vivement attachées à la démocratie que nous sommes.

Ce n’est donc pas le président lui-même que nous sommes venus contester mais sa politique. Il a bien été élu par une majorité de français. Mais il a été élu pour tous ! Nous, nous le savons. Mais lui, le sait-il ? C’est ce que nous voulons lui rappeler aujourd’hui.

Si nous sommes là encore aujourd’hui dans la rue, c’est que nous n’avons toujours pas été entendus les autres fois. Depuis des semaines nous portons des revendications restées sans réponse : pouvoir d’achat, protection sociale, services publics, Education de qualité pour tous…

Le président a été élu pour tous, dans leur globalité, dans leur cohésion. Une cohésion sociale dont il devrait être le garant et dont nous sommes, nous les organisations syndicales, les défenseurs.

C’est sur cette cohésion sociale que nous sommes venus interpeller le président.

Les réformes sont nécessaires à une société. Elles doivent lui permettre de s’adapter aux évolutions. Pour nous, organisations syndicales, elles doivent permettre de s’adapter aux évolutions pour maintenir la cohésion.

Le président doit cesser de faire la communication en s’adressant aux uns ou aux autres en fonction des besoins de sa courbe de popularité ou de celle des ses amis comme aujourd’hui dans sa tournée de campagne électorale pour Xavier Darcos.

Le président de la république doit construire. Il doit construire avec tous.

Rien de durable ne peut se faire sans l’information, la concertation, la négociation. C’est de la responsabilité du président de la république.

Sur le pouvoir d’achat, la protection sociale, les services publics, un système éducatif public et laïque de qualité, avec vous, l’UNSA exige une vraie écoute et de vraies réponses.
Pour l’UNSA,
Stéphane CROCHET