Retour à l'article normal

SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  vendredi 7 avril 2017

Déclaration préalable CAPD du 7 avril 2017

 

Madame l’Inspectrice d’académie,

Mesdames et Messieurs les membres de la CAPD,

Cette CAPD est pour nous l’occasion d’insister sur le désir de mobilité de nos collègues.

Les demandes de congé formation professionnelle sont toujours aussi nombreuses, et les documents sont éloquents quant aux réels souhaits de reconversion et / ou de formation. Nous n’avons eu de cesse de le répéter les années précédentes, le nombre de mois octroyés est insuffisant et ne permettra pas de satisfaire les demandes. Parallèlement à cela, la formation continue manque indéniablement, et les professeurs des écoles cherchent des solutions pour y pallier.

Mobilité encore… Le traitement des demandes de détachement pose problème à différents niveaux. Il permet, certes, de résoudre partiellement la question purement comptable de l’équilibre numérique des personnels, mais ne répond aucunement aux perspectives de carrière des personnels que nous représentons. Là aussi, lassitude et incompréhension vont ressurgir. Ces collègues vont être maintenus sur des postes qu’ils auraient pu libérer, et pour lesquels ils vont avoir l’impression de rester pour être une « variable d’ajustement» de l’administration.

Entrons maintenant dans le cadre du mouvement principal. Nous tenons ici à rappeler notre souhait de respect de confidentialité des documents de travail. La diffusion de pré-résultats entraîne doute, frustration, déception et stigmatisation, notamment pour nos collègues qui arrivent avec des barèmes liés aux bonifications d’ordre médical. Cela va à l’encontre d’une éthique qui nous est chère.

La question des postes à profil soulève différentes problématiques: pourquoi les avis favorables ne sont-ils pas départagés au barème ? Pourquoi des collègues qualifiés essuient-ils refus après refus, alors que les postes sont parfois attribués à des enseignants n’ayant pas le diplôme requis ? Que répondre aux enseignants oubliés qui ont passé l’entretien après l’attribution des postes ?

Concernant les départs en formation CAPPEI, nous demandons à ce que les enseignantes qui n’obtiennent pas de poste dans le cadre du mouvement principal puissent participer aux autres phases et obtenir un support correspondant. Seules deux collègues vont être concernées, dont une aurait déjà pu être nommée. Nous nous satisfaisons donc qu’aucun poste n’ait été bloqué dans ce cadre.

Par ailleurs, le nombre croissant de demandes de bonifications pour raisons médicales nous interroge sur les conditions de travail de nos collègues, et sur la nécessité pour tous de bénéficier d’une médecine de prévention efficace et bienveillante au sein de notre institution.

Nous demandons également, comme cela existait il y a quelque temps, le retour du recueil préalable des candidatures, qui permettait aux enseignants sans poste de saisir des vœux réellement accessibles. En effet, nos collègues pourraient établir un mouvement cohérent, des postes étant déjà bloqués pour les futurs stagiaires. Nous réitérons sur ce point notre souhait d’être concertés en amont des instances, pour favoriser l’accueil des stagiaires tout en ne bloquant pas le mouvement des personnels.

Autre sujet à l’ordre du jour : le passage à la Hors-Classe, dont le ratio passe cette année à 5,5 %, poursuivant son rapprochement avec celui de 7% qui est la règle dans le second degré. L’action du SE-Unsa engagée depuis de nombreuses années pour l’égalité de rémunération des corps enseignants porte ses fruits, et le passage de l’ISAE à 1200 € annuels depuis la rentrée 2016 va également dans ce sens.

Au SE-Unsa, nous veillerons à ce que ces avancées perdurent et progressent, quelle que soit l’issue des élections présidentielles.

Les commissaires paritaires du SE-Unsa : Jérôme BOUSQUET – Natacha ETOURNEAU –– Florence HURDEBOURCQ – Sébastien PICHON – Gwenola TEMPLE