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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  lundi 7 novembre 2016

Déclaration préalable CAPD du lundi 7 novembre 2016 : avancement

 

Madame l'Inspectrice d'académie,

Mesdames et Messieurs les membres de la CAPD,

 

Nous étudions ce jour les promotions de nos collègues, lesquelles sont encore déterminées cette année par un barème que nous avons longuement dénoncé. Le SE-Unsa s'est toujours opposé au principe de promotions différenciées et s'est battu pour obtenir un avancement accéléré et déconnecté de la notation. Cela va évoluer dès la rentrée 2017 car nous le savons, les négociations Parcours Professionnels Carrière et Rémunération (PPCR) ont abouti sur la révision des modalités d'avancement, et sur une évolution plus juste de ces dernières. Pour nous, SE-Unsa, il est nécessaire que le déroulement de ces entretiens, notamment  dans le cadre des "rendez-vous de carrière" soient explicités à nos collègues en fin d'année scolaire, et que les personnels concernés par une possibilité d'accélération de passage à la Hors-classe soient repérés, de manière à ce qu'ils puissent bénéficier de cette opportunité. De plus, les inspections vont prendre une autre forme et devront être, pour tous, des moments d'échanges constructifs tant sur le plan pédagogique que sur la carrière des enseignant-e-s des écoles. Les chantiers ont progressé, certes, mais le besoin de reconnaissance est encore prégnant. Le versement de l'ISAE fin octobre concrétise une de nos revendications-phares, et au SE-Unsa nous continuerons à agir pour une évolution et de meilleures perspectives de carrière des professeurs des écoles que nous représentons.

En septembre, nous vous avons précisé nos positions sur le temps d'enseignement, en évoquant notamment les APC, qui font partie intégrante de notre temps de service. Nous vous interpellons de nouveau à ce sujet car les appels et courriels que nous recevons sont inquiétants, si ce n'est surprenants. En effet, nos collègues craignent un retrait sur salaire, comme c’est le cas dans plusieurs départements. Le Ministère s'est prononcé sans ambiguïté à ce sujet : il s'agit bien d'heures de service, dont l'organisation est détaillée dans les textes. Au SE-Unsa, nous souhaitons être clairs sur ce point: nous poursuivons notre travail et nos discussions sur la simplification des tâches des directeurs-trices, ce n'est certainement pas pour que l’administration leur demande un travail supplémentaire. De plus, cela les mettrait forcément dans une situation délicate vis-à-vis de leurs collègues. Nous demandons simplement à ce que chacun prenne ses responsabilités pour que les dérives et les confusions cessent. Les 108 heures, trop lourdes, ne peuvent pas être extensibles à l’infini. Le SE-Unsa propose depuis longtemps un abaissement du temps d’enseignement à 23 h. Nous pourrions mieux prendre en compte le travail de concertations et d’échanges des enseignants du 1er degré. La refondation de l’Ecole ne peut être effective sans donner plus de temps aux équipes.

Nous souhaitions enfin attirer votre attention sur la nécessité de rassurer nos collègues quant au LSUN. En effet, nos équipes n’ont, pour la plupart, reçu aucune formation ou accompagnement à ce jour. Le SE-Unsa a d’ailleurs écrit à la Ministre pour demander qu’il soit donné le temps à tous les enseignants de s’approprier ces nouveaux bilans et qu’une formation soit organisée dans le temps de service à cet effet. Cette souplesse est indispensable, tant que toutes les questions posées n’auront pas trouvé de réponse satisfaisante (équipement, formation, lien avec Affelnet,…).

Pour conclure, nous souhaiterions rappeler de nouveau qu’intérêt des personnels et intérêt des élèves ne doivent pas s’opposer mais se concilier. C’est tout le sens de notre engagement et de l’action du SE-Unsa.

Nous vous remercions.

 

Les commissaires paritaires du SE-Unsa 24 : Jérôme BOUSQUET, Natacha ETOURNEAU, Sébastien PICHON, Gwenola TEMPLE.