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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  vendredi 25 janvier 2013

Déclaration préalable CAPD du 25 janvier 2013

 

Madame la Directrice académique,

Nous examinons ce jour les barèmes de nos collègues qui souhaitent changer de département.                      Depuis trois ans, les taux de satisfaction n’ont cessé de chuter. On pourrait penser que la carte scolaire et la prise en compte des années de séparation pour les situations de congés parentaux ou de disponibilités devraient  favoriser les mutations. Pour autant, les trop nombreux insatisfaits des années précédentes viennent grossir les rangs des candidats et nous craignons fort que les mutations 2013 restent difficiles. Les enseignants souffrent de cette situation et la gestion du quotidien s’avère de plus en plus lourde pour eux. Même si nous espérons que le taux de satisfaction sera tout de même élevé, pour le SE-Unsa la phase d’ineat / exeat doit redevenir une véritable phase d’ajustement qui permette aux insatisfaits d’accéder à leur souhait.

Le deuxième point à l’ordre du jour, la liste d’aptitude des directeurs de deux classes et plus, nous permet de rappeler que la Direction d’école ne se porte pas mieux. La quasi disparition de l’aide  administrative a excessivement dégradé les conditions d’exercice de nos collègues directeurs, les tâches se sont accrues, se sont complexifiées et le malaise perdure. Nous espérons que le groupe de travail proposé lors du précédent CHS-CT départemental viendra résoudre plusieurs contraintes liées à cette fonction, notamment à propos des délais de réponses aux demandes hiérarchiques.

Nous allons également étudier les demandes de départs en stage de psychologue scolaire. La disparition progressive des RASED percute la conscience professionnelle de  nos collègues et freine les élèves en grande difficulté dans leur accès  aux apprentissages. Monsieur le Recteur avait affirmé l’an passé sa volonté d’avoir davantage de psychologues scolaires et de maîtres G sur le terrain. Par conséquent, toutes les candidatures présentées devraient pouvoir être acceptées.

Dans les questions diverses, nous avons souhaité faire apparaître la question du remplacement. Malgré le ratio Professeur/Elèves de notre département, les difficultés s’accroissent en ce moment, non sans provoquer sentiment de culpabilité, stress et épuisement chez nos collègues.

Nous ne pouvons pas faire de déclaration sans évoquer la question des rythmes scolaires. A ce jour, le décret instituant leur modification n’a toujours pas été publié, mais il suscite de très nombreuses interrogations et génère une inquiétude néfaste. Dès que vous aurez donné le cadre, nous SE-Unsa, engagerons  les équipes à convoquer des conseils d’écoles sur ce seul sujet après avoir arrêté entre enseignants l’organisation qu’ils souhaiteraient.

Par ailleurs, même si le ministère affirme sur son site qu’aucun enfant ne devra rester sans solution jusqu’à 16h30 et qu’il y a bien une dotation spécifique qui leur est destinée, il n’y a pour l’heure aucune obligation réglementaire pour les Mairies quant aux activités péri-éducatives et leur gratuité. Nous avons dans ce sens insisté auprès du ministre en lui précisant que, dans la difficulté des journées qu'ils vivent actuellement, le changement et l'effort demandés doivent donner lieu à des améliorations pour être acceptés par nos collègues. Le temps de la clarté et des informations fiables sur ce sujet est largement venu.

Pour finir, nombre d’enseignants se sont vus pénalisés dans leur vie professionnelle et personnelle car ils n’ont pas pu accéder au temps partiel à 80 %, disparu dans notre département au printemps dernier. Nous SE-Unsa avons la conviction que ce droit permet une véritable gestion du quotidien aux enseignants qui le sollicitent, et que les répercussions sur le terrain ne peuvent être que positives, nous vous demandons par conséquent son rétablissement pour la rentrée prochaine.

 

Les commissaires paritaires du SE-UNSA de la Dordogne.