Audience Inspecteur d’Académie du lundi 13 décembre

Les représentants du SE-UNSA Frédéric MARCHAND, Gwenola TEMPLE et Thierry HADJADJI ont rencontré l’Inspecteur d’Académie, la secrétaire générale et l’IEN IA adjointe . nous avons abordé les points suivants :

 

Frais de déplacements ; Direction d’école et aide administrative ; CLIS ; Stagiaires enseignants ; Stages des masters 2 ; DIF ; Carte Scolaire ; Mutualisation des services académiques 1^er degré ; Difficultés de l’EPS et de la technologie dans le second degré ; Collège (livrets de compétences) ; Lycées généraux et technologiques.

 

 I. Frais de déplacements :

SE-UNSA : La situation est proprement scandaleuse. Les collègues itinérants dont l’enveloppe est trop faible sont obligés de faire le choix entre ne pas se déplacer ou payer leurs déplacements sur leurs deniers. D’autres collègues ont engagé des frais en tablant sur des remboursements (formation CAPA-SH par ex) et n’ont encore rien perçu.

 

IA : D’abord les enveloppes prévues seront payées. Peut-être avec un peu de retard, mais elles seront payées. Le problème du volume  de l’enveloppe est ce qu’il est, mais est annoncé à l’avance, les personnels doivent gérer leur enveloppe.

 

SE-UNSA : Pas d’accord avec cette analyse et les moyens alloués sont insuffisants. Que font les collègues quand ils ont dépassé leur enveloppe ? Ils ne se déplacent plus ?

 

IA : Je ne répondrai pas à cette question.

 

Remarque : Cette situation du déplacement continue à être désastreuse. Le SE-UNSA va continuer à s’en emparer. Il faut absolument communiquer sur ces situations inacceptables et montrer quels sont « les privilèges des enseignants ».

 

 II. Direction d’école (Charge de travail, Document unique, aide administrative)

 

SE-UNSA : La charge de travail des directeurs augmente sans cesse. La pression mise sur ces personnels est très importante. Le temps dont ils disposent est insuffisant. Des éléments comme le document unique qui au départ est conçu comme quelque chose qui pourrait protéger et améliorer les conditions de travail ont l’effet inverse : hyper responsabilisation et stress du directeur et des équipes. Des collègues nous font remonter que le temps pris pour la mise en place du document unique, du PPMS, … empêche de se réunir pour travailler sur la pédagogie. Il faut que les outils soient au service des collègues. Le directeur doit donner à l’IEN le compte rendu de l’exercice incendie, le compte rendu du PPMS, les comptes rendus des réunions, …. On en ajoute sans cesse.

Dans ce contexte de pression et de surcharge, les collègues qui ont en plus perdu leurs EVS administratives sont en difficulté. Certaines écoles doivent bientôt renouveler les contrats. Où en est-on ? L’amendement voté au parlement doit permettre de recruter à partir de janvier.

 

IA : Sur la question des EVS, pour l’instant pas plus d’information. Il va y avoir effectivement une dizaine d’EVS de plus à renouveler. Pour l’instant je ne sais pas si ils le seront.

Sur la question de la charge de travail. Effectivement, la fonction de directeur est difficile, il a des responsabilités et il n’est pas chef d’établissement. Pour le document unique c’est la loi et il doit être fait.

 

Remarque : Pas de réponse sur le temps à donner pour préparer ces documents.

 

SE-UNSA : Sur Mosart et la remontée des grévistes nous trouvons que les délais ont été parfois un peu courts et nous rappelons que nous demandons aux collègues grévistes de ne pas se désigner comme grévistes et aux collègues directeurs de ne faire signer que leurs collègues présents. Il faut juste leur laisser le temps. Nous avons également vu que les prélèvements avaient été effectués sur le même mois.

 

IA : Sur les prélèvements, ça me semble logique, c’est la démocratie qui s’exprime, de prélever rapidement les jours de grève. Nous ne demandons pas aux personnes grévistes de signer.

 

 III. CLIS :

Nous nous interrogeons sur des retours multiples de moments où les CLIS se retrouvent à 13 élèves au lieu de 12 ; Pour nous peut-être faut-il regarder si l’offre en CLIS est suffisante.

 

IA : Pas de consignes de ma part pour mettre 13 élèves en CLIS. Par contre, il n’y aura pas d’autres ouvertures de CLIS, peut-être un redéploiement.

 

 

 IV. Formation des enseignants :

 PE stagiaires :

SE-UNSA : Sur nos rencontres avec les PE stagiaires, il semble assez difficile à certains de passer d’un cycle à l’autre. Comment va se passer leur validation ? Avez-vous des retours de difficultés importantes pour le moment ? Combien vont toucher les MAT ?

 

IA (principalement Mme Lapeyrère (IEN Adjointe IA) sur ce sujet) : C’est un choix qui a été fait de leur faire faire plusieurs cycles de manière à ce qu’ils n’aient pas de spécialisation. Certains ont demandé à aller faire un stage en ASH. Les PE stagiaires seront validés selon la procédure nationale avec un avis du tuteur et dans le cadre d’un cadrage académique, ils auront une inspection par un IEN. Il n’y a pas de stagiaires dans des situations très compliquées. Les MAT seront payés sur l’indemnité d’accueil de stagiaires en observation (pas de montant exact donné).

 

 Stages des M2 :

SE-UNSA : Comme nous l’avons déjà dit en CAPD, nous n’acceptons pas le fait que les étudiants ne soient rémunérés qu’à moitié. Certains sont dans des situations compliquées financièrement. Ils ne touchent plus de frais de déplacement car ils ne sont plus fonctionnaires stagiaires. Ces stages ont également été mal préparés pour les collègues titulaires qui partaient en formation. Ils ont été prévenus très tardivement. Nous avons également eu des retours de collègues inquiets du fait d’être remplacés par des étudiants non formés.

 

IA : C’est un choix de mettre les M2 en binôme. De ce fait, ils sont payés à moitié, c’est le texte. Sur le fait qu’ils fassent l’aide personnalisée, la convention ne précise pas un nombre d’heures, mais un remplacement du service fait par l’enseignant : aide perso, conseil d’école,…)

(Notes SE : Nous allons vérifier ceci car il ne faudrait pas non plus qu’il y ait des abus).

En ce qui concerne la préparation du stage pour les collègues titulaires, ils ont en effet été prévenues très tardivement. Nous allons anticiper et mieux nous caler avec l’IUFM pour le prochain stage.

 

SE-UNSA : On pouvait imaginer créer un support provisoire

 

IA : Ce serait mal utiliser l’argent public !

 

SE-UNSA : Quand seront-ils payés ?

 

IA : Peut–être en janvier si tout se passe bien. Notes SE : A suivre de prêt.

 

 Stagiaires second degré :

SE-UNSA : Difficulté importante pour ces collègues par rapport à une formation très limitée dont nous avons des retours insatisfaisants. Il y a un besoin de disciplinaire non pris en compte, un jour par semaine depuis novembre c’est peu. Sur les tuteurs, il a été dit en CTPA qu’ils avaient tous un tuteur, en tous cas, ils ne les voient pas tous et certains se débrouillent sans. Des pressions ont également été faites sur des collègues pour accepter d’être tuteurs. Y a–t-il eu des démissions en Dordogne ?

 

IA : Pas de démission pour des difficultés d’exercice professionnel.

 

 DIF :

SE-UNSA : Est-ce que ce dispositif est mis en œuvre en Dordogne car nous sommes interrogés ?

 

IA : Pour l’instant non. Ça va venir, voir avec le recteur pour le second degré.

 

 V. Carte Scolaire :

SE-UNSA : Disposez-vous des premiers éléments pour la prochaine carte scolaire ? Aura-t-elle lieu avant les cantonales ou après ? Nous redisons comme en CDEN, qu’il faut que cette carte scolaire se déroule dans un meilleur dialogue et plus de confiance accordée aux organisations syndicales, aux collègues et aux élus.

 

IA : Pas d’éléments pour l’instant sauf l’envoi d’un courrier aux maires pour les seuils d’ouvertures/fermeture dans les écoles. Nous ferons les groupes de travail nécessaires, mais la décision m’appartient, je suis prêt à travailler avec les organisations sur certaines situations. Il est possible que les instances se tiennent après les cantonales, la décision n’est pas prise.

 

 

 VI. Mutualisation du service de gestion 1^er degré au niveau académique :

IA : Le recteur informera le CTP spécial de ce qu’il va faire. A l’horizon 2013 ou 2014 de toute manière, il y aura un opérateur national de paie et création d’une plateforme. J’en discute déjà avec les personnels de l’IA.

 

Remarque : Nous sommes là encore dans une mutualisation faite pour récupérer des moyens sans penser aux conséquences en terme de proximité avec le gestionnaire.

 

 VII. 2^nd degré :

 Situation de l’EPS :

SE-UNSA : Nous sommes particulièrement inquiets de la situation de l’EPS et du nombre de non-titulaires en Dordogne dans cette discipline.

 

IA : À quelques heures près, tous les cours sont assurés. La situation est tendue mais pas catastrophique.

Notes SE : Pour nous elle l’est.

 

 Technologie :

SE-UNSA : Discipline également en difficulté. Il n’est pas facile de trouver des personnels. Il est important de se préoccuper aussi de la qualification des personnes recrutées.  Le nombre de non titulaires dans les collèges est important. Il ne s’agit pas de s’en prendre aux personnes qui viennent travailler, mais la situation et le manque de titulaires est un problème.

 

IA : C’est une préoccupation. Les situations sont insupportables, mais le taux de non remplacement est très faible et nous ne prenons pas n’importe qui pour remplacer.

 

 Collège :

SE-UNSA : Qu’en est-il de la mise en place du livret de compétences au collège et de la validation du socle commun pour le Brevet ? Des retours de début d’année laissent penser que ce n’est pas facile pour les collègues.

 

IA : Le recteur l’a fixé comme priorité aux IPR. Ça avance, beaucoup de rencontres dans les établissements.

 

 Lycées :

SE-UNSA : Comme nous l’avons dit au recteur, nous serons attentifs à ce que les moyens soient garantis en 2nde à nouveau et pour la mise en œuvre en 1ère. Tenir compte des situations particulières en Dordogne, notamment sur le lycée Claveille de Périgueux.

 

IA : Vous avez eu la carte des formations comme moi, il y a les 4 filières STI ; sinon pour l’instant nous n’avons pas les éléments.