Depuis la rentrée, c’est la 6^ème journée d’actions organisée par l’intersyndicale interprofessionnelle. Malgré le déni du gouvernement, cette mobilisation a été très forte le 19 octobre dans les manifestations,même si, dans l’éducation, la grève a été peu suivie.

 

Ce mouvement social se caractérise par sa longueur et sa détermination face à la surdité du gouvernement. Le soutien de l’opinion publique est manifeste dans les sondages mais aussi dans la participation aux actions organisées le samedi.

 

Pour l’Unsa, le maintien de l’unité syndicale est un des éléments-clés de la réussite des actions et de leur durée. Sur le terrain, cela renforce l’adhésion des salariés, de nos collègues aux actions organisées. Dans tous les secteurs, les militants et adhérents de l’Unsa sont fortement impliqués.

 

La prochaine intersyndicale interprofessionnelle nationale, qui aura lieu le 21 octobre, va analyser cette situation. La ligne du gouvernement ne bouge pas, alors même qu’on constate une radicalisation de la jeunesse et de certains secteurs très exposés. C’est dans ce contexte que la loi pourrait être votée. 

Quelle suite donner au mouvement ? Pour le SE-Unsa, une chose est sûre : cette suite est indispensable mais ne peut se faire que dans l’unité syndicale la plus large.

 

D’ores et déjà, le SE-Unsa a déposé une alerte sociale pour être prêt dès la rentrée !

 

Nb : l’intersyndicale nationale interprofessionnelle ainsi que les syndicats étudiiants et lycéens ont eu une expression commune sur l’action retraites : voir document ci-dessous