SECTION SE-Unsa de la DORDOGNE - BOURSE DU TRAVAIL - 26 RUE BODIN - 24029 PERIGUEUX CEDEX
Tél. 05 53 53 42 32 - Por. 06 08 77 03 98 - 24@se-unsa.org

 
Pour garantir nos retraites, l’UNSA fait 7 propositions
Article publié le mardi 4 mai 2010.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Il n’y a pas de « prévision » économique possible à quarante ans. En revanche, à court terme (2015), la situation variera peu, même en cas de renversement de tendance, avec un besoin annuel de financement autour de 40 milliards d’euros.  

Le rapport du COR d’avril 2010 sur les besoins de financement des retraites a alimenté à la fois la chronique et la polémique. Entre des « projections » (autrement dit des traits qu’on tire en pointillé) et des prévisions annoncées à 2020, 2030, 2040, les tenants de l’affolement ont franchi… la ligne, tandis que la contestation virait rapidement à la théorie du complot. Un parlementaire de gauche se demandait récemment quelle aurait été la valeur des prévisions à quarante ans émises en 1910 lors de la création des premières retraites ouvrières et paysannes. Assurément nulle : deux guerres mondiales sont passées par là (la première ayant mis fin au « franc-or » réputé indestructible), sans parler de la crise de 1929 mais aussi du passage d’une société majoritairement agricole à une société industrielle moteur de la croissance.

 

En revanche, on sait que, par rapport aux hypothèses du même COR en 2007, les prévisions à moyen terme (cinq ans) se sont dégradées. La crise est passée par là et avec elle une croissance beaucoup plus faible que celle qu’on pouvait espérer et l’arrêt de l’espérance d’une amélioration rapide de la situation de l’emploi. Or plus d’activité et d’emploi, c’est plus de cotisations pour les régimes sociaux et retraites).

À l’horizon 2015 (c’est demain), le besoin de financement annuel selon les scénarios présentés va de 38,3 à 40,3 milliards d’euros. Pas de fantasme ! Pour nécessaire qu’elle soit en termes de justice fiscale et sociale, la suppression de la loi TEPA (bouclier fiscal compris) n’amènerait à elle seule que 1,2 milliard d’euros. On peut rêver du grand soir révolutionnaire fiscal et social (quitte à emmener joyeusement les salariés dans le mur) ou, comme l’UNSA, faire des propositions sur le financement et travailler à ce que les organisations syndicales travaillent ensemble à construire des propositions pour ne pas seulement subir.

 Les 7 propositions de L’UNSA pour garantir nos retraites

 Les enjeux en 12 fiches

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC