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Déclaration préalable du CDEN du 9 avril 2010
Article publié le samedi 10 avril 2010.
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Pour l’UNSA Education, le CDEN est une instance importante pour le monde Educatif. C’est en effet le lieu où se retrouvent les représentants du personnel, les parents d’élèves, des associations complémentaires de l’Ecole, les élus et les représentants de l’Etat. C’est bien un lieu de débat et de choix sur les domaines de la compétence départementale. Nous souhaitons qu’il soit respecté à sa juste valeur.
 
D’abord, je tiens à attirer l’attention des membres du CDEN sur la réforme de la formation des enseignants. A la rentrée de jeunes collègues et des élèves vont essuyer les plâtres d’une réforme qui rend hypothétique la formation des enseignants dont la principale forme sera le compagnonnage.
Si le Recteur a précisé certaines modalités pour le second degré, pour le premier degré en Dordogne, il nous manque encore bien des informations. J’espère M. L’Inspecteur que vous pourrez nous apporter très prochainement des éclaircissements à ce sujet.
 
J’en viens ensuite au sujet qui va nous occuper le plus aujourd’hui.
Cette année, la carte scolaire du 1er degré se passe très mal. Les tensions sont vives, les mobilisations importantes et les incompréhensions grandissantes.
 
Avec les autres organisations syndicales, les élus, la FCPE, la Ligue de l’Enseignement et l’UDAF, nous avons pris la décision de ne pas venir à la première convocation du CDEN.
Ce n’est en rien, pour nous UNSA Education une habitude de fonctionnement et en aucun cas pour nous « un non-événement ». Il s’agit bien là d’un signe fort, l’expression d’un profond désaccord et d’une vive protestation face aux conditions et à la rigidité affichée dans la préparation de cette carte scolaire.
 
Depuis le début de cette préparation, rien ne semble pouvoir évoluer. Le dialogue social auquel l’UNSA Education est particulièrement attaché est difficile.
Le discours reste invariablement le même, on comptera les élèves à la rentrée, éventuellement en juin et le P/E reste constant.
 
Certes, c’est un choix, une manière de faire mais nous ne pouvons les partager.
En réfutant systématiquement les arguments, on accroit les tensions. Je pense que l’Ecole n’a pas besoin de ça aujourd’hui.
 
On ne peut accepter de laisser autant de situations dans l’incertitude.
 
Un blocage à la fermeture, vous nous l’avez rappelé M. L’inspecteur d’Académie, équivaut à une fermeture. C’est seulement à la rentrée que l’on verra si cette fermeture est annulée. Pourtant c’est bien maintenant qu’un collègue doit participer au mouvement et qu’une école doit prévoir une autre organisation.
Un blocage à l’ouverture, c’est une ouverture hypothétique. Comment prépare-t-on sereinement la rentrée ?
L’incompréhension des élus et des parents sur les fermetures et sur les blocages est forte.
Les mairies ont investi pour ouvrir des classes, elles ont des projets dynamiques, et là, alors qu’elles vous donnent des chiffres, vous refusez d’en tenir compte maintenant.
 
Enfin, d’autres situations ne sont pas abordées dans les documents et mériteraient pourtant notre attention toute particulière sur des ouvertures de classe.
 
A ce CDEN, nous allons sur les différents cas faire entendre nos arguments. Nous souhaitons avancer. Nous espérons vraiment pouvoir débloquer un certain nombre de situations dans ce CDEN et rétablir un peu de sérénité.
 
En vous remerciant.
 
Pour l’UNSA Education
Frédéric Marchand
 
 
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