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Histoire-gĂ©o en Terminale S : les dessous d’un faux dĂ©bat
Article publié le mardi 8 décembre 2009.
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Les médias ont donné un large écho ce week-end à une pétition dénonçant la suppression de l’histoire-géographie en terminale S. Au-delà de la « simple » et habituelle défense d’une discipline par une association disciplinaire, on assiste à une véritable « hystérie » et on peut se demander à qui profite la désinformation.
 
En effet, il s’agit bien de désinformation. Voici les faits :


- Globalement, l’histoire- géographie sort confortée du projet de réforme. Les élèves de S bénéficieront de 4 heures d’histoire-géo en 1ère (contre 2h30 actuellement) et ceux qui le souhaiteront pourront suivre une option facultative de 2h en terminale (gain pour les volontaires = +1heure).
- Les programmes d’histoire-géographie et les progressions seront revus de façon à ce que tous les lycéens étudient les mêmes contenus (jusqu’à la chute du mur de Berlin en histoire) sur les deux années de seconde et première. L’année de terminale sera consacrée à des approches plus spécialisées en fonction de la série choisie et de l’orientation envisagée dans le supérieur.

La question sous-jacente, c’est celle de la place de la série S dans la formation. Doit-elle rester la formation d’excellence polyvalente dont le programme de formation doit continuer à coloniser la totalité des formations du supérieur ?


Le choix premier du ministère (qui était aussi celui du SE-UNSA) était de supprimer l’histoire-géographie en terminale S de façon à opérer un rééquilibrage entre les séries. L’objectif était de rendre pour un très bon élève littéraire les Séries L et ES plus attractives que la série S afin de rompre avec un effet pervers dénoncé par tous, celui de la captation par la série S des très « bons » élèves. L’effet « collatéral » espéré était de revaloriser les séries L et ES.
 
Pour résumer, ce qui se joue là, c’est la question de la formation des élites. Elites qui se projettent et défendent ce qu’elles jugent bon pour leurs enfants au détriment du bien commun et qui disposent des relais médiatiques pour le faire.
 
Prenons bien garde au fait que la plupart des voix qui s’indignent
de la situation de l’histoire-géo en Teminale S ne le font pas avec l’intérêt des élèves comme préoccupation première.

Claire KREPPER
Secrétaire Nationale Éducation - SE-UNSA

 
 
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