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CDEN bilan de rentrée lundi 18 novembre 2019
Article publié le mardi 19 novembre 2019.
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L'UNSA Education siège en CDEN : bilan de rentrée premier et second degrés.

Compte-rendu CDEN LUNDI 18 novembre 2019

DĂ©lĂ©gation UNSA Education : HĂ©lène MALETERRE, Anne MARCHAND, François MARTY, Sabine TURSCHWEL

DĂ©clarations prĂ©alables : UNSA Education, FSU.

UNSA Education : voir notre dĂ©claration prĂ©alable en pièce jointe de cet article.

RĂ©ponses IA DASEN suite Ă  la lecture des dĂ©clarations :

Les PIAL : mise en place en bon ordre, seulement 6 Ă©lèves ne sont pas accompagnĂ©s, contre 80 l’annĂ©e dernière. On doit avoir un regard sur les effets directs. Encore sur un double pilotage cette annĂ©e, avec une partie des contrats gĂ©rĂ©s par la DSEN24 et une partie par le lycĂ©e Montesquieu.

Reste Ă  faire : la nomination des coordonnateurs.

Pour rappel pour ces coordonnateurs, il est prévu une Indemnité pour Mission Particulière (IMP) pour défrayer ce travail supplémentaire pour le 2nd degré. Pour le 1er degré des volontaires auront des Heures Supplémentaires Effectives (HSE). Cela ne pourra pas être du temps de décharge.

Direction d’école : Des mesures doivent ĂŞtre mises en place, notamment une journĂ©e de dĂ©charge d’ici les vacances de NoĂ«l. Les IEN et les services travaillent Ă  cette organisation. Un groupe de suivi sera mis en place pour les directeurs d’école, d’ici dĂ©but dĂ©cembre. Il sera constituĂ© de reprĂ©sentants des personnels et de directeurs volontaires. L’annĂ©e dernière, accord de dĂ©charges non règlementaires.  

Approbation des PV des séances précédentes.

SĂ©ance du 28 juin 2019 : abstention Ligue de l’Enseignement et des reprĂ©sentants FCPE non prĂ©sents ce jour-lĂ .

Un bilan nous est présenté sous la forme d’un diaporama. L’année prochaine le document sera encore plus complet avec notamment la dimension partenariale (action culturelle, UNSS, USEP…)

Evolution des effectifs 1 er degré: (évolution depuis 2011 avec des indicateurs fiabilisés (ONDE)

On observe une baisse sur toutes les cohortes de manière structurelle. (Baisse de 14.2% en Petite Section, de 14% en Moyenne Section, 8% en CM2.)

Entre 2011 et 2019, - 2991 élèves.

PrĂ©vision de perte : -502 en 2020, -758 en 2021 et -779 en 2022.

Les secteurs de collèges ruraux marquent fortement cette baisse démographique, notamment Mareuil, Pays de Belvès, Excideuil et Thiviers.

DĂ©doublement GS/CP/CE1 en Ă©ducation prioritaire

Des moyens sont mis en place dans les secteurs ruraux. Cette année, par anticipation, le dédoublement en Grande Section a été mis en place à Terrasson et à La Roche Chalais. Du coup, l’an prochain il n’y aura normalement pas de dédoublement à prévoir en GS mais les chiffres restent à confirmer.

En 2019, cela représente 12 emplois dédiés au dédoublement CP/CE1/GS. (contre 15 en 2018). Certaines classes pourtant en REP ne figurent plus dans le dispositif car il s’agit de double niveaux, ce ne sont plus des classes fléchées.

Pour la limitation des effectifs à 24 élèves en GS/CP/CE1 l’année prochaine un travail sur la répartition pédagogique est en cours, ainsi qu’une étude avec les mairies car il pourrait y avoir des problèmes d’aménagement des locaux.

M. le PrĂ©fet : un travail en anticipation avec les Ă©lus est nĂ©cessaire sur la charte des Ă©coles pour rĂ©flĂ©chir Ă  l’attractivitĂ© de manière globale (de la crèche au lycĂ©e, sur la santĂ©, la revitalisation commerciale, l’offre de logement, les services publics de proximitĂ©). La problĂ©matique sur la scolarisation n’est qu’un des points sur lesquels il faut travailler.

Intervention de M. le maire du Pizou (seul reprĂ©sentant aujourd’hui parmi les Ă©lus des maires en raison d’une autre rĂ©union) : le secteur de collège de Montpon a fait une demande d’examen pour rentrer en REP, le dossier est Ă  ce jour restĂ© sans rĂ©ponse.

RĂ©ponse IA DASEN : aucune dĂ©cision n’est prise pour le moment. Il rappelle la publication du rapport Azemat-Mathiot qui prĂ©conise un pilotage acadĂ©mique pour les REP et un pilotage national pour les REP+.

NB : Le rapport Azema-Mathiot s’inscrit dans la continuitĂ© de la refondation de l’éducation prioritaire de 2014 tout en donnant une visibilitĂ© nouvelle aux besoins des territoires ruraux en difficultĂ© ou isolĂ©s. Pour le SE-Unsa, cette nouvelle dimension ne doit pas conduire Ă  une dilution des moyens de l’éducation prioritaire ni Ă  la dĂ©lĂ©gation aux acadĂ©mies d’une politique de priorisation sans les moyens suffisants et sans associer la communautĂ© Ă©ducative aux prises de dĂ©cision.

 

Ce rapport a le mĂ©rite d’envisager une meilleure prise en compte des Ă©coles « orphelines » et des lycĂ©es « difficiles » et d’aborder le rĂ´le jouĂ© par les Ă©coles privĂ©es dans la sĂ©grĂ©gation scolaire. LĂ  oĂą le bât blesse, c’est quand le rapport aborde la carte de l’éducation prioritaire. Elle resterait nationale pour les REP +, et passerait Ă  la charge des recteurs pour les REP qui pourraient la redessiner en incluant les sites scolaires se trouvant dans les zones rurales en difficultĂ© ou isolĂ©es. Les budgets Ă  venir de l’Education nationale seront-ils Ă  la hauteur des besoins, pour faire face Ă  cette extension de l’action publique ? Sinon, va-t-on dĂ©shabiller Pierre pour habiller Paul ? Le cadre national de rĂ©fĂ©rence prĂ©conisĂ© par le rapport permettra-t-il d’assurer justice, Ă©quitĂ© et stabilitĂ© face Ă  des pouvoirs politiques locaux qui imposeraient leurs volontĂ©s ?

Pour le SE-Unsa, il est important de conserver une carte nationale. Sinon, les moyens des Réseaux d’éducation prioritaire s’effilocheront au bénéfice d’autres priorités, donnant naissance à autant de politiques éducatives que d’académies, sans que les usagers et les personnels aient les moyens de débattre des enjeux et de peser efficacement sur les choix. A ce titre, le rapport se contente de mentionner la concertation avec les collectivités locales et ne mentionne jamais aucune instance académique, un mauvais signe en termes de démocratie sociale.

L’UNSA intervient sur des inquiétudes de fermetures de collèges:

Les baisses d’effectifs sont inquiĂ©tantes dans le second degrĂ©. Pourraient-elles entraĂ®ner des fermetures d’établissements ? Des collègues nous interrogent Ă  ce sujet et il nous paraĂ®t difficile d’attendre les instances de carte scolaire de fĂ©vrier pour aborder cette question qui impacterait les Ă©lèves et les personnels.

RĂ©ponse du Conseil dĂ©partemental : maintien des 38 collèges publics, volontĂ© d’amĂ©lioration des services dans les collèges (maintien du nombre d’agents, efforts sur la restauration scolaire) volontĂ© d’innovation.

M. le Préfet précise qu’un travail sur la mise en réseau des collèges est en place.

IA DASEN : La mise en rĂ©seau vise des Ă©tablissements comparables en taille et proches gĂ©ographiquement. Il s’agit bien d’une mise en rĂ©seau pĂ©dagogique. Des actions sont mises en place, ce sont des amorces, des projets qui se lancent. (projets partagĂ©s, Ă©changes de service, dotations globales partagĂ©es). On ne parle pas de fusion de collèges.

FSU : question de la sectorisation des collèges (Montpon/Mussidan)

RĂ©ponse du Conseil DĂ©partemental : difficultĂ© concernant la baisse des effectifs Ă  Mussidan et l’augmentation des dĂ©rogations, alors que d’un autre cĂ´tĂ© on a une augmentation des effectifs Ă  Montpon et la restauration commence Ă  poser problème. Un travail est en cours mais la question des transports et des distances rentre en jeu.

Point sur l’instruction obligatoire dès 3 ans :

 L’annĂ©e prochaine les classes de GS seront limitĂ©es Ă  24 Ă©lèves.

Obligation d’assiduité durant les horaires de classe, des dispositions particulières sont possibles notamment les après-midis pour le temps de sieste.

Chaque année le maire établit la liste de tous les enfants soumis à l’obligation scolaire.

Scolarisation dans les familles : au 18/10/2019, 160 enfants du premier degrĂ© dont 67 relevant des âges de la maternelle.

Evolution des effectifs dans le 2nd degrĂ© :

Stabilité globale des effectifs de collèges. La décroissance se fera sentir en 2021.

Quasi stabilitĂ© des effectifs en LycĂ©e Pro. (un travail est en cours sur le lycĂ©e de Chardeuil, 90 Ă©lèves cette annĂ©e contre 145 en 2018 : est ce par manque d’attractivitĂ© des mĂ©tiers ? est ce l’offre de formation qui est en cause ?)

Baisse des effectifs en lycées général et technologique (-2.9%) avec une baisse plus sensible sur la dimension technologique.

Avis du CDEN sur la participation financière des communes :

  • Commune de Ribagnac et syndicat mixte du RPI : le prĂ©fet propose que Ribagnac paye au prorata du nombre d’élèves scolarisĂ©s sur l’autre commune. (13 Ă©lèves).

Avis CDEN : Abstention FSU et conseil dĂ©partemental

  •  Commune de Pezuls et Ste Foy de Longas : mĂŞme proposition que la commune prĂ©cĂ©dente.

Avis CDEN : Abstention FSU et conseil dĂ©partemental

  • Commune de Mayac et St Vincent sur l’Isle : mĂŞme proposition

Avis CDEN : Abstention FSU et conseil dĂ©partemental

 

Point divers : le règlement dĂ©partemental des Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires :

Vote à l’unanimité pour l’acceptation des nouveautés ajoutées à ce règlement (cas de l’admission à titre provisoire, clauses sur l’instruction obligatoire dès 3 ans et l’assiduité scolaire qui en découle, aménagement du temps scolaire en petite section possible, respect de la charte de la Laïcité, droit à une scolarité sans harcèlement, surveillance des élèves par les enseignants).

 

 


   dĂ©claration prĂ©alable C   
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