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Déclaration préalable CAPD 2 juillet 2015
Article publié le jeudi 2 juillet 2015.
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CAPD du 2 juillet 2015 / DĂ©claration prĂ©alable du SE-Unsa

 

Madame l’Inspectrice d’académie,

Mesdames et Monsieur les membres de la Division du 1er degré

Mesdames et Messieurs les IEN,

 

Le ratio de passage à la Hors-classe continue son évolution et atteint cette année les 4,5 %. C’est donc une nouvelle encourageante. Tout comme l'ISAE perçue récemment, il s’agit là aussi d’une revendication de longue date du SE-Unsa, et nous continuerons à y veiller tant que l’équité ne sera pas totale avec nos collègues du 2° degré.

Pour ce qui est des Ineat / exeat: les situations sociales se multiplient et les critères semblent bien diffĂ©rer d'un dĂ©partement de l'AcadĂ©mie Ă  l'autre. En effet, les ressources "rares" telles que les enseignants ayant la qualification Occitan ou Basque et les enseignants spĂ©cialisĂ©s ne seront vraisemblablement pas autorisĂ©es Ă  quitter les Landes par exemple. A l'inverse, ces mĂŞmes collègues ayant des qualifications spĂ©cifiques seraient prioritaires pour intĂ©grer les PyrĂ©nĂ©es Atlantiques. La Gironde, elle, resterait sur les mĂŞmes positions que l'an passĂ© en prenant en compte le nombre de renouvellements, le nombre d'enfants et le barème des permutations. Que penser de tout cela ? Y a-t-il un rĂ©el cadrage acadĂ©mique ? Les situations sociales ne sont-elles pas pour la plupart la consĂ©quence d'annĂ©es de sĂ©paration difficiles qui ont des rĂ©percussions morales et / ou physiques sur nos collègues ? Nous nous trouvons donc aujourd'hui dans une impasse, consĂ©quence directe de permutations de plus en plus complexes Ă  obtenir. Nous vous demandons donc, Madame l'Inspectrice d'acadĂ©mie, Ă  ce que les critères prĂ©sentĂ©s ce jour soient transparents et par consĂ©quent comprĂ©hensibles par nos collègues, lesquels ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© refroidis par l'Ă©pisode hivernal des ineat / exeat vers les PyrĂ©nĂ©es Atlantiques. Il est temps de prendre des risques et des dĂ©cisions. On ne peut plus rester dans un immobilisme qui sclĂ©rose le système. Chacun a des responsabilitĂ©s, des pouvoirs d’actions Ă  son niveau ; il faut arrĂŞter d’ouvrir le parapluie et dĂ©verrouiller des situations qui ne cessent de se multiplier annĂ©e après annĂ©e.

Concernant le mouvement : comme pour les autres instances où nous siégeons, le calendrier est bien trop serré, et les dernières affectations seront encore cette année tardives, après la sortie du 3 juillet. Nous souhaitons que des pistes soient envisagées localement pour éviter cela. Nous remercions néanmoins vos services pour leur écoute et la qualité de nos échanges.

Enfin, nous souhaitions une nouvelle fois attirer votre attention sur deux points:

- la prolifération des conflits dans les équipes du service public:

 Une prĂ©vention est nĂ©cessaire au plus tĂ´t, lorsqu’une remĂ©diation est possible. Nous constatons que, faute d’une intervention volontariste des cadres hiĂ©rarchiques locaux lorsque le conflit Ă©merge, la situation se dĂ©grade souvent en interne, jusqu’à atteindre un point de non-retour. Des Ă©quipes explosent, des personnels sont durablement Ă©corchĂ©s et certains remontent difficilement la pente. Il est tout de mĂŞme inacceptable de constater que le silence est parfois le mot d’ordre: pas de vagues, pas de prises de dĂ©cision. On a trop souvent l'impression que personne n’intervient dans les conflits tant que les parents ne se plaignent pas,  on laisse alors les Ă©quipes en auto-gestion ou en auto-destruction. Il faut que l’Etat employeur prenne la mesure de la gravitĂ© de ces situations et se donne les moyens de les prĂ©venir et de les rĂ©soudre. Il y va de la santĂ© de nos collègues et, par ricochet, de la qualitĂ© des conditions d’accueil et de travail des Ă©lèves de notre dĂ©partement. Pour ce qui est du comportement de certains IEN, certaines pratiques persistent, nous y reviendrons en "questions diverses".

- les difficultés de communication avec Bordeaux :

Délais de paiement des indemnités et réponses approximatives voire surprenantes des services de Bordeaux créent du doute et de la crainte chez les enseignants que nous représentons. En effet, alors même qu'ils interrogent leur gestionnaire sur le suivi de leur situation, ils se trouvent trop souvent dans un contexte où il leur est demandé de rappeler ou d'écrire. Choses qu'ils font pour la plupart, sans obtenir de réponse systématiquement. Plus inquiétant encore, quand des décisions divergentes parviennent de Bordeaux, alors que les services de la DSDEN 24 ont fait leur travail, et que des sommes certaines sont engagées.

Le bilan que nous faisons de cette annĂ©e est loin d'ĂŞtre celui auquel nous aspirions.  Dans notre introduction nous rappelions qu'au SE-Unsa, nous proposons un syndicalisme rĂ©formiste et humaniste porteur de valeurs et d’idĂ©es. Aussi avons-nous discutĂ© et fait avancer de nombreux sujets, prouvĂ© nos capacitĂ©s Ă  discuter, Ă  signer des accords, Ă  nĂ©gocier. La confiance et l'Ă©coute sont nĂ©cessaires pour rĂ©pondre de façon pragmatique aux interrogations du terrain : nous demandons donc Ă  ce que tout soit mis en Ĺ“uvre pour que les enseignants des Ă©coles regagnent cette confiance, et ce, dans l'intĂ©rĂŞt des Ă©lèves.

Merci de votre attention.

Les commissaires paritaires du SE-Unsa: Jérôme BOUSQUET – Natacha ETOURNEAU – Thierry HADJADJI – Sébastien PICHON – Gwenola TEMPLE

 

 
 
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