SECTION SE-Unsa de la DORDOGNE - BOURSE DU TRAVAIL - 26 RUE BODIN - 24029 PERIGUEUX CEDEX
Tél. 05 53 53 42 32 - Por. 06 08 77 03 98 - 24@se-unsa.org

 
École privĂ©e : toujours plus d’argent public, ça suffit !
Article publié le jeudi 11 juillet 2013.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

 

Le Comité national d’action laïque (CNAL) refuse avec vigueur que le fonds d’amorçage versé aux communes dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires profite aux écoles privées.

 

La loi de refondation prĂ©voit en effet que ce fonds, destinĂ© Ă  aider les communes Ă  mettre en place des activitĂ©s pĂ©riscolaires, concernera aussi bien les Ă©coles publiques que les Ă©coles privĂ©es. Il pourra en outre ĂŞtre versĂ© directement aux organismes de gestion de ces Ă©coles (majoritairementles OGEC) et ne figurera  donc pas au budget de la commune, ce qui interdira tout contrĂ´le sur l’utilisation de l’argent public (article 67 de la loi). Par ce biais, l’Etat laĂŻque risque de financer le catĂ©chisme sans mĂŞme le savoir et sans pouvoir l’empĂŞcher !

 

Pour le CNAL, l’État organise le subventionnement de l’enseignement privĂ© et contrevient ainsi Ă  la loi DebrĂ© de 1959, au titre de laquelle seules sont obligatoires les dĂ©penses d’enseignement. Le financement des activitĂ©s pĂ©riscolaires, parce qu’elles relèvent du caractère propre des Ă©tablissements, n’est pas autorisĂ©. Avec l’article 67, il le devient.

 

Selon les chiffres communiquĂ©s par la FNOGEC, l’État et les collectivitĂ©s territoriales versent dĂ©jĂ  11 milliards d’euros Ă  l’enseignement catholique. BudgĂ©tairement, ce dispositif va coĂ»ter aux communes encore plus cher que la loi Carle, car mĂŞme s’il n’est pas pĂ©rennisĂ© au-delĂ  de l’annĂ©e 2014-2015, elles auront engagĂ© des dĂ©penses qu’elles ne pourront plus retirer.

 

Pour le CNAL, il est inacceptable que l’État continue Ă  encourager le communautarisme scolaire. Il est Ă©galement consternant qu’il continue Ă  organiser la concurrence au service public d’Educationnationale malgrĂ© les promesses du candidat François Hollande dans sa lettre au CNAL d'avril 2012 (clic).

 

Dans un contexte de crise économique et budgétaire, la priorité doit être l’École de la République.

Pour le CNAL, l’article 67 ne doit pas rester en l’état.

 

Paris, le 10 juillet 2013

Celine Rigo

Secrétaire générale du CNAL

06 29 37 17 83

Je visite le site du CNAL (clic).

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC