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Alerte sociale : le SE-Unsa reçu par la DASEN le 7 juin
Article publié le vendredi 7 juin 2013.
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Le SE-Unsa 24 a dĂ©posĂ© une alerte sociale le 5 juin dernier pour les personnels du 1er degrĂ©. 

NĂ©gociations avec la DASEN: vendredi 7 juin

 

Délégation du SE-Unsa 24: Natacha ETOURNEAU (Responsable 1er degré), Sabine TURSCHWEL (directrice Bassillac élémentaire), Thierry DEVAUX (directeur Périgueux Lakanal) et Jérôme BOUSQUET (secrétaire départemental)

Vous trouverez ci-dessous un compte-rendu des négociations engagées avec la Directrice académique ce vendredi 7 juin sur la direction d'école.

En noir nos revendications et questions,

en bleu les réponses de l'administration.

A noter que toutes les questions n'ont pas obtenu de réponses; un relevé des conclusions rédigé par la DASEN devra vous être communiqué au plus tôt.

Au même moment, une délégation du SE UNSA national était reçue au Ministère: Lire ici le communiqué de presse de Christian CHEVALIER.

NEGOCIATIONS

SE-UNSA: Nous souhaiterions que des mesures concrètes puissent ĂŞtre prises localement pour amĂ©liorer les conditions de travail des directeurs d’école  et qu’un calendrier de travail commun soit Ă©tabli afin que les collègues puissent ĂŞtre informĂ©s d’éventuelles avancĂ©es.

DASEN: Le CHSCT peut ĂŞtre une instance qui y trouvera des solutions. 90 % des leviers sont des leviers qui relèvent du national : affelnet, etc.

Réorganisation du réseau scolaire. C’est par des leviers plus structurels que l’on pourrait apporter des réponses plus pertinentes aux directeurs: réseaux, EPCI, évolution du statut du directeur, santé / social, autres partenaires qui sollicitent.

Toutes les activités quotidiennes que vous mentionnez évolueraient si les structures étaient modifiées.

Le directeur de l’école est un pivot, sa reconnaissance n’a pas de formulation institutionnelle.

SE-UNSA: Nous souhaiterions que les collègues directeurs qui ne bénéficient pas d’une aide administrative puissent en obtenir une.

Quelle sera votre politique de reconduction des contrats d’EVS en cours, autrement dit, allez-vous réduire le nombre d’EVS administrative pour recruter des EVS ASEH ?

DASEN: 12000 contrats : prioritĂ© Ă  l’accompagnement des enfants handicapĂ©s. Beaucoup de dĂ©partements n’ont plus d’EVS administrative. La procĂ©dure d’informer les EVS en cas de fin de contrat fait partie du cadre lĂ©gal. Nous en avons donc l’obligation.

Situations exceptionnelles à hiérarchiser. 35 contrats d’EVS administratifs sont susceptibles d’être renouvelés. Pas de possibilités de contrats nouveaux.

Dès qu’on a l’enveloppe EVS, on répartit selon les priorités, on a à ce jour 20 à 25 élèves en situation de handicap non accompagnés. Dès qu’il y a une proximité, nous avions demandé à ce que l’EVS puisse se déplacer sur plusieurs écoles.

Des fusions entre Ă©coles seraient pertinentes pour dĂ©charger davantage les directeurs. IntĂ©ressant Ă  considĂ©rer car les  moyens actuels en nombre d'enseignants sont restreints.

SE-UNSA: Nous souhaiterions que soient envisagées toutes les possibilités d’obtenir une aide administrative. Interrogeons-nous sur les possibiltés de créer dans les écoles des secrétariats pérennes pris en charge par les collectivités ou le ministère.

Nous souhaiterions que soit éclaircie la question des responsabilités du directeur quant aux multiples entrées et sorties des écoles alors même que la grande majorité des collègues n’a plus d’aide administrative et visiblement n’en aura plus à la rentrée prochaine.

DASEN: Les rĂ©ponses en terme de responsabilitĂ© sont variables selon les aspects : Ă©coles oĂą un enseignant ne doit pas quitter sa classe pour aller ouvrir la porte par exemple, et c’est bien ce que disent les textes. Le nombre d’adultes dans l’école est dĂ©fini par les textes. C’est bien l’adaptation aux Ă©volutions de la fonction de directeur qui est en jeu.

SE-UNSA: Afin de faire avancer les choses et de réfléchir à des mesures concrètes qui ne seraient pas ou peu coûtantes, nous souhaiterions que tous les directeurs ou chargés d’écoles puissent obtenir un allègement supplémentaire à celui déjà prévu par la circulaire, sur les 36 heures obligatoires d’APC. De même, du temps d’animation pédagogique pourrait être déduit.

Nous souhaiterions que les directeurs exerçant dans une école bénéficiant d’un nouveau dispositif (accueil des moins de 3 ans, plus de maîtres que de classes) puissent obtenir un temps de décharge supplémentaire afin de coordonner au mieux leur mise en place.

Nous souhaiterions que les directeurs des écoles à 7 ou 8 classes qui adoptent les nouveaux rythmes à la rentrée prochaine puissent bénéficier d’1,5 jour de décharge par semaine. Ce dispositif pourrait être appliqué grâce aux collègues qui auront un service incomplet.

Nous souhaiterions que les demandes exceptionnelles de temps de décharge supplémentaire des directeurs passant à 4,5 jours ou justifiant d’une situation ou difficulté particulière puissent être accordées.

Cas notamment d’écoles qui accueilleront davantage de classes l’an prochain pour des raisons de travaux par exemple.

Nous vous remercions pour le bilan complet et dĂ©taillĂ© des deux jours de dĂ©charge de rentrĂ©e pour les Ă©coles de moins de 4 classes. Nous souhaiterions savoir pour quelles raisons, certains directeurs n’ont obtenu qu’un jour de dĂ©charge. A l’appui de notre revendication, nous vous proposons, afin de mieux gĂ©rer ces jours de dĂ©charges, d’anticiper et d’établir un calendrier prĂ©cis des jours de dĂ©charge communicable au plus tĂ´t pour que les collègues puissent s’organiser.

DASEN: Il faut pouvoir libérer des remplaçants et ce n’est pas facile.

205 directeurs de 1 ou 2 classes dans notre département

185 à 190 ont pu avoir leur décharge (au moins 1 jour).

SE-UNSA : Nous vous remercions de nous avoir transmis le bilan des « invitations Â» Ă  des rĂ©unions des directeurs de la part des circonscriptions et/ou de la direction acadĂ©mique sur l’annĂ©e scolaire. Cependant, nous estimons que ce bilan est tronquĂ©. En effet, nos collègues participent Ă  de nombreuses rĂ©unions dĂ©passant leur temps de travail (mise en place des nouveaux rythmes, bilan Aquacap, bilan Ecole et cinĂ©ma, bilans des diffĂ©rents projets de l’annĂ©e scolaire en cours…).

DASEN: 3 réunions en moyenne sont prévues dans l’année par les circonscriptions.

L’école est en train de devenir une unité de fonctionnement à part entière et les textes n’ont pas forcément suivi.

Je pensais enclencher cette rĂ©flexion-lĂ  Ă  titre expĂ©rimental sur la Dordogne. Il faut prendre en compte tous les leviers. Je dĂ©passe ici mon cadre de compĂ©tences. Il y a beaucoup de paramètres Ă  prendre en compte: relationnel, pilotage administratif ainsi que le suivi des dossiers des Ă©lèves. Nouvelles responsabilitĂ©s et obligations. A mon niveau, je ne peux que demander Ă  ce que la rĂ©flexion se poursuive. Les conditions de travail font que vous ĂŞtes happĂ©s par beaucoup de situations qui convergent. De plus, le profil de l’élève est de plus en plus hĂ©tĂ©rogène : allophones, enfants du voyage, soins, partenaires qui interviennent. Je ferai remonter aux niveaux acadĂ©mique et social.

SE UNSA: Nous vous remercions pour le bilan du nombre de postes de directions restés vacants à l’issue du mouvement ces trois dernières années.

Combien d’écoles bĂ©nĂ©ficieront encore d’une aide administrative Ă  la rentrĂ©e prochaine ?

DASEN: Ne peut pas répondre pour le moment (enveloppe départementale méconnue).

                             

                  

 

 

 

 

 

 

 

 


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