Cela fait déjà un an que les négociations «Ppcr» ont débuté avec pour objectif d’offrir de véritables améliorations pour les fonctionnaires et donc les agents de l’Éducation nationale.
C’est la politique des petits pas, des tout petits pas qui est mise en œuvre par le gouvernement. Les propositions initiales concernant les carrières (indices de recrutement, fins de grilles, durées de passage dans échelon...) n’étaient pas acceptables en l’état. Et l’échéance fixée en 2020 bien trop éloignée pour que les fonctionnaires, frappés depuis 5 ans par le gel du point d’indice, y trouvent quelque bénéfice. Le Premier ministre vient de répondre à notre courrier, la ministre de la Fonction publique, M-L. Lebranchu, devrait donc faire de nouvelles propositions rapidement.

Un point particulier est à noter : il est proposé pour tous les fonctionnaires une transformation des primes en bonification indiciaire. C’est une idée intéressante car les indices sont mieux pris en compte pour le calcul de retraite. En revanche, cela ne serait pas acceptable, dans le 1er degré, sans une augmentation de l’Isae.
L’Unsa-Fonction publique est attachée à la réussite de cette négociation. Encore faut-il que soient tracées de réelles perspectives pour les agents publics.
L’Unsa jugera sur pièces. La balle est dans le camp du gouvernement.