Michel VERGNIER, député maire de la creuse, a communiqué le message du ministère : CINQ POSTES doivent arriver en CREUSE.  Cette après-midi, le CDEN devrait permettre d’organiser de manière plus « détendue » la répartition des moyens pour la rentrée 2015. Maintenant, le travail s’engage pour que nos Elus et tous les partenaires de l’Ecole fassent aboutir la Charte de la ruralité initiée et portée par notre syndicat.

Oui le ministère s’est engagé pour la Creuse. Ce sont des postes provenant du ministère et non celle de l’enveloppe d’adaptation de rentrée. !!! Rien n’aurait pu se faire sans cet engagement partenarial dont le SE UNSA est à l’origine. . La  politique de la terre brulée n’y est pour rien et vous le savez tous. Le combat des progressistes, des réformateurs a permis une Ecoute attentive en haut lieu. Il ne reste qu’à transformer l’essai !

 L’UNSA Education est fière d’être à l’origine de ce projet de charte de ruralité dont nos Elus se sont emparés et ont porté au ministère... Fière que les réformateurs et les progressistes soient plus entendus que les conservateurs.

Certains disent qu’il faut gagner « du temps » pour organiser la lutte, pour rentrer dans des rapports de force, que des actes désespérés  finiront par « payer ». Il est vain de croire que de telles actions peuvent continuer à porter leurs fruits. Croire que tout doit se jouer sur des rapports de forces, l’absence de dialogue social et sur l’immobilisme de ses positions est une perspective sans avenir.

Et puis nous n’avons pas le temps… la régionalisation est à nos portes. Nous ne savons pas, à l’heure actuelle quelles en  seront les répercutions. Peut-être que c’est une chance…ou pas. Aussi il apparait urgent pour l’Unsa Education de penser à l’avenir, de l’organiser, de le négocier. Certains nous accusent de vouloir le brader mais quel bénéfice le département a-t-il eu, depuis dix ans, dans une politique où l’immobilisme est jugé comme  un totem qu’il ne faut surtout pas toucher ? La pensée unique ne donne jamais rien de constructif… bien au contraire car son bilan est constitué d’un dialogue social agonisant, de drames familiaux annuels, de collègues qui perdent confiance. Non le désespoir n’est pas une arme que nous utilisons à l’UNSA Education.