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SE-UNSA 23


 Par SE023
 Le  vendredi 26 avril 2013

Contributions de la section de la Creuse au projet syndical.

 

 

L’ECOLE DE DEMAIN, OUI MAIS AVEC NOUS !

Contributions de la section de la Creuse au projet syndical.

Après trois jours intenses de débats, argumentés, passionnés mais toujours respectueux, le SE-UNSA s’est doté d’un nouveau projet syndical, projet pour l’Ecole mais aussi pour notre société.

Fruit de l’élaboration collective, il fut construit par l’ensemble des sections locales et, sans faire de nombrilisme, osons dire que celles du Limousin ont pris toutes leur part au débat.

Partie  2  - UN SERVICE PUBLIC D’ÉDUCATION NATIONALE POUR LA RÉUSSITE DE TOUS

Pour une école juste et efficace :

II.3 - Organiser les différents temps de l’éducation et de la formation tout au long de la vie

II.3.3 - Bâtir des parcours de réussite au lycée

II.3.3.2.4 - Le SE-Unsa s’est opposé à la réforme de la voie professionnelle dont il conteste les objectifs réducteurs. En imposant le parcours en 3 ans à tous les élèves vers le bac professionnel, elle a conduit à une augmentation des abandons en cours de formation.

Elle a également conduit des élèves issus des familles les plus modestes à privilégier l’orientation en CAP. A contrario, des élèves intègrent des bacs pros par manque de place en CAP dans une proximité géographique acceptable, notamment en grande ruralité. Or, celle-ci réduit les chances d’accéder au baccalauréat professionnel car les 2 diplômes poursuivent des finalités très différentes et ne sont pas articulés entre eux. Ainsi l’augmentation du nombre de bacheliers professionnels s’accompagne d’un échec plus important des élèves les plus fragiles. Pour le SE-Unsa, le cycle en 3 ans vers le bac professionnel ne doit pas être présenté comme « le cycle de référence » mais comme un parcours possible.

Le parcours en 4 ans ne peut être restreint à un parcours CAP + cycle terminal Bac pro ni au redoublement de la troisième année.

(Amendement de synthèse soutenu par l’académie de Rouen et  la Creuse)

  Réunir les conditions de a réussite de tous

II.5.3.4 - Pour les établissements et les écoles qui ne relèvent pas du programme national, les académies doivent mettre en place de nouveaux critères de répartition des moyens, permettant de mieux aider ceux qui connaissent le plus de difficultés scolaires et sociales, qu’ils soient situés en milieu urbain ou rural, notamment les territoires ruraux et de montagne reconnus comme territoires de revitalisation. Une attention particulière doit être apportée aux écoles en difficulté, dont le collège de secteur n’est pas classé en éducation prioritaire. La liste des écoles et établissements relevant de l'éducation prioritaire doit être revue régulièrement.

(Amendement soutenu par la Creuse)

Partie 3 III - DES PERSONNELS RECONNUS DANS UN SERVICE PUBLIC RÉAFFIRMÉ

III.3.4.6 - Vers une nouvelle définition de la fonction de direction

La situation doit évoluer. L’école doit être reconnue comme le niveau pertinent de décision du projet pédagogique et doit en avoir les moyens. C’est ce que le SE-Unsa porte au plan éducatif pour le fonctionnement et la direction d’école.

Quelle que soit la structure administrative du panel d’évolutions proposées, on doit permettre au directeur d’assumer son rôle essentiel.

Dans ce nouveau cadre, une nouvelle définition réglementaire de sa fonction sera nécessaire.

Les directeurs sont des enseignants. Les directeurs des écoles volontaires pour cette nouvelle structure administrative (SN) doivent avoir des attributions claires au plan de l’organisation pédagogique de leur école et de l’organisation du service des personnels qui en découle. Si l’inspecteur de circonscription reste bien le supérieur hiérarchique des enseignants, il reconnait à l’équipe la capacité à faire ses propres choix pédagogiques et à gérer son temps. C’est alors le directeur qui en est le garant.

(Pour la Creuse, nous sommes associés aux départements du Gard, de l’Aude et l’Académie de Montpellier, pour réaffirmer le statut d’enseignant des directeurs.)

Les débats au congrès départemental de février étaient clairs, le directeur reste un enseignant. Nous ne pouvons qu’approuver le rappel de ce principe. Au  congrès de Marseille, les débats ont été vifs sur la question de la direction d’école. Au final, les mandats restent ceux de Brest, mais nous devons rester vigilants sur les dérives de la fonction de direction.

Nous tenons à la disposition de chacun l’intégralité du projet syndicale à la section et sur le site national à l’adresse suivante :

http://www.se-unsa.org/spip.php?article2291