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SE-UNSA 23


 Par SE023
 Le  vendredi 29 mars 2024

Le Se-UNSA 23 demande une prime pour les enseignants concernés par la crise du remplacement

 

La crise du remplacement que nous subissons cette année nous conduit à demander en urgence à la Rectrice une reconnaissance du travail supplémentaire engendré pour les collègues concernés. 

Nous avons contacté de nombreuses écoles touchées par les "regroupements pédagogiques" sans durée fixée.

Les collègues nous font part de leurs difficultés et nous préparons une série de témoignages sur le sujet afin de mettre en lumière précisément les perturbations induites par ces réorganisations.

Le Se-UNSA estime que ces réorganisations engendrent un surplus de travail conséquent pour les collègues qui doivent réorganiser leurs classes, redistribuer les élèves, revoir leurs progressions, gérer de nouvelles adaptations pédagogiques, les tensions avec certains parents d'élèves...

Faute de solutions qui permettraient d'augmenter le nombre de remplaçants, nous avons envoyé aujourd'hui un courrier à la Rectrice et au Dasen pour leur demander de mettre en place une indemnité spécifique afin de reconnaître ce travail supplémentaire. 

Retrouvez ici notre courrier

Nous demandons une indemnité de 75 euros par jour ce qui correspond environ au montant d'un pacte par mois (1200 euros). 

Le Se-UNSA estime qu'il n'est pas possible que le remplacement de courte durée soit pris en compte et rémuneré dans le second degré et que les professeurs des écoles, eux, en soient privés. 

Nous avons également interpellé Mme la Rectrice lors du dernier CSAA le 26 mars 2024 et elle nous a confirmé réfléchir pour l'an prochain à la possibilité d'augmenter le nombre de professeurs stagiaires ppur le département (20 postes seraient envisagés).

Le Se-UNSA alerte depuis des années le ministère sur la situation du remplacement. En Creuse et plus particulièrement dans tous les départements ruraux, nous attendons une réelle prise en compte de nos spécificités rurales.